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samedi 1 janvier 2011

Louis Riel (suite)

Premières années [modifier]



 Louis Riel à 14 ans
La colonie de la rivière Rouge, près de Winnipeg, est une petite communauté de la Terre de Rupert, celle-ci étant directement administrée par la Compagnie de la Baie d'Hudson et essentiellement peuplée d'Amérindiens et de Métis, groupe ethnique constitué d'un mélange de Cris, Assiniboines, Saulteaux, Canadiens français, Écossais et Anglais. Louis Riel, aîné de 11 enfants, y naît en 1844 de Louis Riel (père) (1817-1864) et de Julie Lagimodière (1822-1906).
Son père accède au rang de notable au sein de la petite communauté francophone en organisant un groupe de soutien à Guillaume Sayer, Métis emprisonné pour avoir contesté le monopole historique de la Compagnie de la Baie d'Hudson. La libération de Sayer, sous la pression de Riel (père), contribue à l'abrogation du monopole exercé par la Compagnie - le nom de Riel devint donc particulièrement connu dans la région. Sa mère est pour sa part la fille de deux des plus anciennes familles du territoire, arrivées dès la fondation de la colonie en 1812. Famille dévote, les Riel sont également très soudés.
Louis Riel (fils) suit tout d'abord les cours dispensés par les prêtres catholiques de Saint Boniface, dans le Manitoba. Remarqué par l'évêque Alexandre Taché, qui promeut l'accession à la prêtrise pour les jeunes Métis les plus prometteurs, il part pour le petit séminaire du Collège de Montréal, au Québec, dirigé par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Les témoignages de cette époque laissent deviner un étudiant doué pour les langues, les sciences et la philosophie, mais de tempérament lunatique.
A l'annonce de la mort soudaine de son père en 1864, Riel se détache de sa vocation de prêtrise et quitte le collège en mars 1865. Il continue d'étudier quelques temps au couvent des sœurs grises, mais est expulsé après plusieurs problèmes d'indiscipline. Il reste chez sa tante Lucie Riel à Montréal pendant quelques mois mais, appauvri par le décès de son père, il prend un emploi de clerc chez l'avocat Rodolphe Laflamme. C'est à cette même époque qu'il vit une mésaventure amoureuse avec une Montréalaise du nom de Julie Guernon : ayant signé un contrat de mariage, le couple doit faire face à l'opposition de la famille de la fiancée, qui rejette toute union avec un Métis; le contrat est rompu. Que ce soit par dépit amoureux ou lassitude d'un poste juridique inintéressant, Louis quitte le Québec vers 1866 pour aller travailler à Chicago, vivant en compagnie du poète Louis-Honoré Fréchette, puis officie comme agent administratif à Saint Paul avant de retourner à la rivière Rouge le 26 juillet 1868.

Louis Riel (suite)

Louis Riel

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Louis « David » Riel (22 octobre 184416 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest.
La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire établi par Louis Riel négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Celui-ci doit s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements. Malgré cet exil, il est largement considéré comme le « Père du Manitoba ». Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittences, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie, et influence très probablement son action. En exil au Montana, il épouse, en 1882, une jeune métis francophone, Marguerite Monet dite Bellehumeur, et dont il a trois enfants.
Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest de 1885. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis l'exécution de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone.

Sommaire

mercredi 15 décembre 2010

Quelques croyances autochtones

L’attrapeur de rêve
Les attrapeurs de rêves ont un effet bénéfique autant sur les enfants que sur les adultes. Que ce soit le pouvoir du Grand-Esprit ou le pouvoir de suggestion, vous trouverez que les mauvais rêves semblent disparaître des cycles du sommeil.
La légende nous dit que l’attrapeur de rêve était utilisé par les autochtones et qu’il était suspendu dans le quartier de sommeil de la demeure.
Son usage est d’attraper tous les rêves, bon ou mauvais. Les mauvais sont pris dans la toile et tenus jusqu’à la première heure du matin, qui les brûle.Les bons rêves retrouvent leur chemin et reviennent par les plumes.
Les animaux
Pour les Autochtones une corne d’orignal représente la noblesse, une corne de chevreuil la chance. La patte de faucon porte leurs prières à Dieu. La plume de malard signifie la beauté ou la bonté intérieure. Les poils, les dents et les griffes de l’ours représentent l’énergie positive . La fourrure d’une queue de vison représente la protection des enfants et des adultes et le coyote la rapidité d’esprit.L’aigle représente le symbole universel pour tous les Autochtones.
Les couleurs
Le rouge : le feu – les peaux rouges
Le blanc :l’air – nous
Le noir : la terre – les gens de race noire
Le jaune : le soleil – les asiatiques
Les éléments de la nature
Le feu : les battements du cœur
La terre : la mère
Le ciel : le père
L’eau : la grand–mère
L’aube rassemble les ancêtres.
L’esprit du soleil fait pousser les plantes.
La lune éclaire la nuit.
http://www.rtsq.qc.ca/multip/projets/sch3/amerindiens.htm

mercredi 25 novembre 2009

La Pierre du Soleil





(Calendrier Aztèque)










Découverte
La Pierre du Soleil a été découverte à la fin du XVIIIème siècle dans la ville de Mexico, pendant les travaux de construction de la nouvelle cathédrale. Elle se trouvait sur la pyramide double de Tenochtitlán, dédiée à Tlaloc et Huitzilopotchli, dieux de la pluie et de la guerre, mais aussi dieux de l'Homme nouveau et de la guerre fleurie. Cette pierre basaltique circulaire à un diamètre de 3.59 m de diamètre et pèse 25 tonnes.

Datant de l'époque d'Axayacatl (6ème roi Aztèque), elle est sans doute une réplique d'une pierre originale qui se serait perdue dans un lac situé de nos jours à côté du musée d'anthropologie de Mexico. La Pierre du Soleil, également appelée " calendrier aztèque " est non seulement un calendrier mais aussi une pierre commémorative d'une date sacrée car comme les stèles mayas, certaines pierres aztèques rappelaient une fête rituelle célébrée tous les 52 ans. On retrouve en effet gravée sur cette Pierre du Soleil la date du 13 Acatl qui marqua la fête du Feu nouveau en l'année 1479.

Explication


La Pierre est constituée de 8 cercles concentriques qui forment des couronnes circulaires. Dans le cercle extérieur qui entoure le tout, deux serpents se rejoignent, tête en bas, en crachant.. En tant que 8ème mouvement d'inertie, ils fixent les limites du monde visible. Les 2 serpents sont divisés en 13 segments (13 cieux) et sont l'image de l'Univers qui contient tout. Ils sont le yin et le yang, le jour et la nuit qui nous enveloppent. Ils sont aussi la Voie lactée, la galaxie qui contient notre système solaire parmi tant d'autres. Pour les Aztèques, la Voie lactée représente la force d'expansion la plus grande par rapport à l'homme, avant d'arriver à la Totalité absolue. L'intermédiaire entre l'Homme et les étoiles est le soleil, centre du système des rapports planétaires et en conséquence, centre de la Pierre du Soleil. C'est ce centre qui capte directement les énergies.

 
1er Cercle

C'est le cercle central qui est représenté par le visage du Soleil et ses deux griffes qui saisissent des cœurs pour se fixer à l'univers. Il est symbole de vitalité et du "mouvement immobile". Sa langue matérialisée par un couteau d'obsidienne, symbolise le sacrifice de soi-même, source de vitalité et de création de la cinquième ère.







Représentation de la pierre et ses huit cercles
2ème Cercle

Les bras de la croix sont formés par les glyphes des quatre ères précédentes, liées aux quatre éléments, où apparaissent les dates correspondant à la fin des Eres Cosmogoniques du calendrier. Ce cercle tourne de gauche à droite, suivant le mouvement apparent des étoiles.
3ème Cercle
Il contient les 20 glyphes correspondant aux 20 jours du mois.

4ème Cercle

Il représente les 260 jours du calendrier sacré. On y retrouve en effet 52 cases contenant chacune 5 points, ces derniers matérialisant un jour chacun (5 x 52 = 260).
5ème Cercle
Il est lié à la planète Mars, dont la révolution synodique de 780 jours équivaut à 260 x 3. La planète Mars est la grande différenciatrice et séparatrice des mondes, semblable au rayon mystique du feu qui ouvre les eaux primordiales,
6ème Cercle
Il correspond à la planète Jupiter, le joyau du ciel. Les cercles 5, 6, 7 sont étroitement liés car ils constituent l'unité Mars-Jupiter-Saturne. Saturne et Mars forment deux franges successives qui relient les jours et la Voie lactée. Elles établissent ainsi le rapport entre le monde planétaire et le monde stellaire.
7ème Cercle
Le Cercle de Saturne. Cette frange composée de 28 petits arcs (qui rappellent les vertèbres du serpent) est dédiée à Saturne. Chaque planète des cercles 5, 6 et 7 représentent un par conséquent toutes les significations associées à ces Dieux.
8ème Cercle
C'est le cercle de la Voie lactée. La Pierre du Soleil est limitée par deux demi-cercles sous forme de deux serpents en flamme, Xiucoatl représentant la Voie lactée. Les deux serpents naissent du hiéroglyphe du 13 Acatl qui indique la date de la célébration du Feu nouveau. Les queues des deux serpents, leurs écailles (12 de chaque côté), leurs têtes représentent les divers cieux. La Pierre du Soleil commémore un cycle de 52 ans, au moment du Feu nouveau (13 Acatl) quand les étoiles indiquent par la constellation des Mamashuastli que la Vie va reprendre.



Dans le musée d'anthropologie...


Les étoiles créent ainsi un lien entre l'homme et les phénomènes non seulement agraires mais cosmiques. Cette énergie double se dédouble en deux serpents, qui dessinent l'axe vertical de la pierre entre leurs queues et leurs têtes. Le diamètre horizontal est indiqué par les griffes du Soleil qui essaient de se fixer au cœur du ciel. Les deux axes créent les 4 directions de l'espace, pointées par les 4 flèches du bouclier solaire. Une représentation confirme la notion de combat perpétuel qui maintient la vie du système. De la gueule des deux serpents cornés (dont les cornes à 7 cercles nous signalent les Pléiades et la Grande Ourse), on voit jaillir les visages de Tonatiuh le Soleil, dans son parcours Est-Ouest (à droite), et de Xiutecutli comme Saturne, le Temps et la Nuit dans son parcours Ouest-Est. Leur interpénétration donne le 8e mouvement.
Cette pierre se trouve désormais dans le musée national d'anthropologie de la ville de Mexico.

http://www.mexique-fr.com/piedrasol.php

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mercredi 6 mai 2009

Reportage de Louis Riel à Radio Canada

Pour voir les vidéos : http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/dossiers/1453-9731/

Louis Riel, défenseur du peuple métis

Patriote ou traître selon les points de vue, Louis Riel a mené la résistance des Métis en 1869 et en 1885. Le 16 novembre 1885, il est pendu à Regina pour haute trahison. Personnage controversé de notre histoire, Riel symbolise l'antagonisme entre l'ouest et l'est du pays, entre Blancs et Amérindiens, entre Canadiens français et Canadiens anglais. Depuis le centenaire de sa mort, des Métis et des membres du gouvernement tentent de réhabiliter sa mémoire.

Résistance à la rivière Rouge.

En 1869, les Métis de la colonie de la rivière Rouge se soulèvent contre Ottawa afin de conserver leurs terres et leur culture. - Radio, 20 min 24 s
Radio
20 min 24 s
9722

Résistance à la rivière Rouge


Date de diffusion : 9 janvier 1992
Au milieu du 19e siècle, les Métis, un peuple issu de mariages entre des voyageurs et des Amérindiennes, forment la principale population de la Terre de Rupert. Mais la vente au Canada de leur territoire par la Compagnie de la Baie d'Hudson et la venue de colons ontariens amènent les Métis à craindre la perte de leurs droits de propriété. En 1869, poussés à la résistance, ils nomment Louis Riel comme chef et s'emparent du fort Garry, centre du commerce de fourrures.

En 1992, l'historien Robert Comeau raconte la rébellion de la rivière Rouge.

De 1836 à 1869, la colonie de la rivière Rouge est administrée par la Compagnie de la Baie d'Hudson. À partir de 1867, l'entreprise négocie la vente de l'ensemble de son territoire au dominion du Canada, Ottawa envoie alors des arpenteurs sur les terres déjà occupées par les Métis. Le Canada nomme également un premier lieutenant-gouverneur du territoire, William McDougall.

Les émissaires du gouvernement sont mal reçus et les Métis empêchent McDougall d'entrer dans la colonie. Le 1er décembre 1869, devant l'agitation, le Canada renonce à prendre le contrôle de la colonie.

En novembre 1869, les Métis s'emparent du fort Garry. En décembre, ils créent un gouvernement provisoire.

Des colons pro-canadiens et des orangistes ontariens, membres d'une société de protestants conservateurs, tentent de déloger les Métis du fort Garry. Quelques orangistes sont faits prisonniers, dont Thomas Scott, d'origine irlandaise. Scott est jugé rapidement par un conseil de six Métis, puis le 4 mars 1870, il est exécuté. Louis Riel approuve la décision du tribunal militaire. Au printemps, des Métis envoient des émissaires à Ottawa afin de négocier l'entrée de la colonie dans le Canada.
Résistance à la rivière Rouge
• Aîné d'une famille de neuf enfants, Louis Riel voit le jour le 22 octobre 1844 dans la colonie de la rivière Rouge, au sud de l'actuel Manitoba. Il a un huitième de sang indien par son arrière-grand-mère, une Chipewyan. Tous ses autres ancêtres sont Canadiens français.

• En 1858, Mgr Alexandre-Antonin Taché, l'évêque de Saint-Boniface, remarque la ferveur religieuse de Louis Riel. Afin d'en faire le premier prêtre métis, il lui paie ses études au collège de Montréal, chez les Sulpiciens.

• Le séjour montréalais de Riel se révèle enrichissant mais difficile. Il vit un chagrin d'amour avec une jeune femme, Marie-Julie Guermont, dont les parents refusent sa relation avec un Métis. En mars 1865, un an après la mort de son père, Riel abandonne ses idées de prêtrise et quitte les études.

• Louis Riel retourne dans l'Ouest, en juillet 1868, à l'âge de 24 ans. Les Métis le choisiront comme chef en raison de son éducation et pour son dynamisme.

• En 1869, la colonie de la rivière Rouge compte environ 10 000 Métis et 700 Blancs. Les Métis, qui ont des ancêtres français, cris, ojibwés et parfois écossais, pratiquent la religion catholique.

• L'ordre d'Orange est une société secrète fondée par des protestants irlandais en 1795, afin de commémorer la victoire de 1690 de Guillaume d'Orange sur les catholiques. Au 19e siècle, la société devient le lien principal entre le gouvernement britannique et les protestants d'Irlande. John A. MacDonald devient membre d'une branche canadienne des orangistes en 1844.
Résistance à la rivière Rouge
Média : Radio
Émission : Au fil du temps
Date de diffusion : 9 janvier 1992
Invité(s) : Robert Comeau
Ressource(s) : André Champagne, Pierre Lambert
Durée : 20 min 24 s
Dernière modification :
5 juin 2006
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Résistance à la rivière Rouge.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Le Canada reconnaît en 1870 le gouvernement provisoire formé par Louis Riel et les Métis. Une nouvelle province est née. - Radio, 4 min 45 s
Le « père » du Manitoba

Date de diffusion : 7 décembre 1964
À l'hiver 1870, au moment de l'occupation du fort Garry, l'Acte du Manitoba est négocié à Ottawa. Le 8 février, Louis Riel crée un nouveau gouvernement provisoire, reconnu par le Canada. Le 15 juillet 1870, le Manitoba devient la cinquième province canadienne.

En 1964, Roger Teillet, petit-neveu de Louis Riel et ministre des Anciens Combattants, qualifie son grand-oncle de « père » du Manitoba. Selon lui, c'est grâce au légendaire chef métis s'il y a toujours des francophones dans l'Ouest canadien.

Le 3 mai 1870, l'Acte du Manitoba est adopté par 120 voix contre 11 par le gouvernement canadien. Ottawa accepte la formation de la nouvelle province de peur de perdre ce territoire au profit des États-Unis.

L'Acte du Manitoba accorde un gouvernement responsable à la nouvelle province. Il comprend une charte, écrite par Louis Riel, qui assure des droits linguistiques, religieux et culturels aux habitants. Par contre, les terres des Métis seront propriété du dominion.

L'occupation du fort Garry se termine à l'été 1870 par la promesse d'amnistie des insurgés faite par John A. MacDonald. Louis Riel libère les prisonniers en apprenant la déclaration du premier ministre de la bouche de Mgr Taché, l'un de ses émissaires à Ottawa. Mais comme l'opinion publique ontarienne condamne Riel pour l'exécution de Thomas Scott, MacDonald envoie des soldats à la rivière Rouge sous le couvert d'une mission de paix.

Le 24 août 1870, le lieutenant-gouverneur McDougall et le corps militaire trouvent le fort Garry vide. Louis Riel s'est enfui aux États-Unis.
Le « père » du Manitoba
• Entre 1857 et 1869, la Couronne britannique, la Compagnie de la Baie d'Hudson et des représentants du Canada ont négocié l'annexion des Territoires du Nord-Ouest sans en aviser les Métis. Pour obtenir les territoires situés à l'ouest de l'Ontario, le gouvernement fédéral a versé 1,5 million de dollars à la Compagnie de la Baie d'Hudson.

• Après la création de la Confédération, en 1867, plusieurs Canadiens anglais veulent faire de l'Ouest un prolongement de l'Ontario. Les Canadiens français s'opposent à cette manœuvre.

• En 1873 et en 1874, Louis Riel est élu trois fois député fédéral de la circonscription de Provencher, au Manitoba. Le 9 avril 1874, les députés adoptent une résolution pour l'empêcher de siéger aux Communes en raison de sa participation à la rébellion de la rivière Rouge.

• En février 1875, le gouverneur général proclame une amnistie générale pour les participants au soulèvement de 1869-1870. Par contre, Louis Riel et deux autres Métis doivent s'exiler aux États-Unis pendant cinq ans.

• De 1876 à 1878, Louis Riel vit des phases de dépression et se sent constamment traqué. Sous un nom d'emprunt, il séjourne dans les hôpitaux psychiatriques de Beauport, près de Québec, et de Saint-Jean-de-Dieu, à Montréal. Des médecins affirment alors qu'il a perdu la raison. Louis Riel niera toujours avoir été fou, il se réfugiera dans la poésie.

• Parti en janvier 1878 pour les États-Unis, Louis Riel s'installe à la mission Saint-Pierre, au Montana. En 1881, il s'y marie à une Métisse, Marguerite Monet dit Bellehumeur. Ensemble, ils auront deux enfants.
Le « père » du Manitoba
Média : Radio
Émission : Partage du jour
Date de diffusion : 7 décembre 1964
Invité(s) : Roger Teillet
Ressource(s) : Renée Larochelle, Réginald Martel, Lionel Marleau
Durée : 4 min 45 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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Le « père » du Manitoba.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

En 1885, les Métis vont chercher Louis Riel pour qu'il les aide à conserver leurs terres au nord de l'actuelle Saskatchewan. - Radio, 10 min 18 s
Radio
10 min 18 s
9724

La bataille de Batoche et le procès


Date de diffusion : 16 septembre 1967
Après 1870, devant l'arrivée massive d'immigrants, plusieurs Métis du Manitoba décident de s'installer au nord de l'actuelle Saskatchewan. En juin 1884, une délégation de ces Métis rencontre Louis Riel aux États-Unis et le convainc de former un nouveau gouvernement provisoire et de tenter d'obtenir des titres pour leurs terres. Comme le gouvernement fédéral refuse de négocier avec les Métis, Riel adopte la stratégie militaire.

En 1967, les historiens Robert Rumilly et George Stanley racontent la bataille de Batoche et le procès qui a mené à l'exécution de Louis Riel.

La bataille entre l'armée canadienne et les Métis se déroule en mai 1885, à Batoche, une petite localité située sur le bord de la rivière Saskatchewan. Le gouvernement fédéral y envoie environ 800 soldats pour combattre les 300 hommes de Louis Riel, des Métis mais aussi des colons blancs et des Amérindiens des réserves environnantes.

Le 12 mai, après quatre jours de bataille, les Métis sont écrasés par les forces de la milice canadienne. Trois jours plus tard, Riel se constitue prisonnier.

En juillet 1885, à Regina, Louis Riel est accusé de haute trahison envers le gouvernement canadien. Afin d'innocenter Riel, la défense tente de prouver son aliénation mentale. Mais le chef métis s'oppose à ce plaidoyer en réfutant sa folie.

Après sept jours de procès, le 1er août 1885, le jury prononce Riel coupable de haute trahison avec recommandation de clémence. Mais le juge ignore la demande d'indulgence du jury et condamne à mort le chef métis. Louis Riel est pendu le 16 novembre 1885, à l'âge de 41 ans.
La bataille de Batoche et le procès
• Le 26 mars 1885, les hommes dirigés par Gabriel Dumont, le stratège militaire de Louis Riel, défont une troupe de miliciens de la Police à cheval du Nord-Ouest. Le 24 avril, Dumont organise une embuscade à la Coulée des Tourond (Fish Creek) et retarde l'avancement des troupes canadiennes. En mai, la situation se renverse et, à cours de munitions, les Métis doivent se rendre. Gabriel Dumont réussit alors à s'enfuir aux États-Unis.

• La bataille de Batoche a fait 27 morts et des dizaines de blessés.

• Après des débuts de campagne difficile, le vent tourne le 9 mai pour les troupes du gouvernement dirigées par l'officier britannique Frederick Middleton. Ce jour-là, ils montent à l'assaut de Batoche, où sont repliés les Métis. La milice canadienne gagne facilement la bataille. Plusieurs Métis sont faits prisonniers, certains seront exécutés.

• Des miliciens de Québec se retrouvent parmi les soldats qui affrontent les alliés de Louis Riel en 1885. En 1954, l'un de ces soldats raconte à René Lévesque comment il a vécu la bataille de Batoche.

• Onze jours après la pendaison de Louis Riel, huit Amérindiens ayant participé au soulèvement des Métis sont conduits à la potence pour avoir tué des Blancs et deux missionnaires.

• En décembre 1885, un train du Canadien Pacifique ramène la dépouille de Louis Riel à sa famille, à Saint-Boniface. La construction du chemin de fer transcontinental, qui transporte nombre de nouveaux colons dans l'Ouest, se termine la même année que la bataille de Batoche.
La bataille de Batoche et le procès
Média : Radio
Émission : L' Histoire comme ils l'ont faite
Date de diffusion : 16 septembre 1967
Invité(s) : Robert Rumilly, George Stanley
Ressource(s) : Gilles Constantineau, Hubert Loiselle
Durée : 10 min 18 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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La bataille de Batoche et le procès.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Les interprétations de la vie et du procès de Louis Riel comptent de multiples versions. - Radio, 8 min 40 s

Louis Riel vu par les historiens

Date de diffusion : 4 avril 1978
Les historiens ne s'entendent pas sur l'état psychologique de Louis Riel au moment de la bataille de Batoche, en 1885. Certains affirment que sa ferveur religieuse frôlait la folie, alors que d'autres jugent qu'il était parfaitement sain d'esprit. Plusieurs auteurs s'interrogent aussi sur la régularité du procès qui a mené à sa condamnation.

À la fin des années 1970, l'historien Robert Painchaud s'intéresse aux différentes interprétations de la vie et du procès de Louis Riel.

Louis Riel fut-il pendu au terme d'un procès truqué? Ce serait le cas, selon certains auteurs, notamment par le choix prémédité de six jurés anglophones et protestants. Des biographes ont également vu dans le procès un règlement de compte des Ontariens qui voulaient la tête du chef métis afin de venger l'exécution de Thomas Scott.

MacDonald avait en effet intérêt à condamner Louis Riel pour conserver l'appui politique de l'Ontario. Après deux pourvois en appel rejetés et trois examens psychiatriques de Riel, le cabinet fédéral approuve le verdict de peine de mort.

La lucidité de Louis Riel, notamment lors de son procès, suscite toujours bien des débats. Des historiens ont associé ses comportements inhabituels à une vocation religieuse pour sauver son peuple plutôt qu'à des problèmes psychologiques.

Selon d'autres auteurs, les crises de paranoïa et de mysticisme de Riel se sont limitées à la période de 1875 à 1878, au moment où on tentait de l'assassiner. Qu'il ait été fou ou visionnaire, le chef métis aura conservé durant son procès et son séjour en prison une grande sérénité.
Louis Riel vu par les historiens
• En février 1885, le premier ministre John A. MacDonald crée une commission sur les réclamations des Métis. Il refuse cependant d'aborder les problèmes des Métis avec Louis Riel.

• La défaite des Métis à Batoche et la pendaison de Louis Riel ont poussé plusieurs Métis à déménager sur les terres de l'actuelle Alberta.

• Liés par le sang, la langue et la religion avec Louis Riel, environ 50 000 Canadiens français manifestent, le 22 novembre 1885, à Montréal, contre les conservateurs de MacDonald, coupables à leurs yeux de trahison envers Riel et les Métis.

• Au Québec, le chef du Parti libéral Honoré Mercier profite de la baisse de popularité des conservateurs pour prendre le pouvoir en 1887. Sur la scène fédérale, Wilfrid Laurier, chef du Parti libéral voit sa popularité croître à la faveur de ses sympathies envers Riel.

• Louis Riel fut le dernier condamné à mort pour haute trahison au Canada. Sur le territoire canadien, d'autres accusés avaient écopé de la même sentence en 1812 et en 1837.

• Robert Painchaud, historien et cofondateur du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest, meurt en 1978 lors d'un écrasement d'avion, à Terre-Neuve. Les Éditions des Plaines, de Saint-Boniface, ont publié en 1986 son livre posthume, Un rêve français dans le peuplement de la Prairie.
Louis Riel vu par les historiens
Média : Radio
Émission : La Vie quotidienne
Date de diffusion : 4 avril 1978
Invité(s) : Robert Painchaud
Ressource(s) : Lizette Gervais
Durée : 8 min 40 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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Louis Riel vu par les historiens.
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Les Métis du Canada ont à la fois du sang européen et du sang amérindien. - Radio, 8 min 18 s

« Ni Blancs ni Indiens »

Date de diffusion : 4 avril 1978
Depuis 2002, la fédération nationale métisse (Métis National Council) propose une définition de « Métis ». Pour l'association, un Métis doit s'identifier comme appartenant à cette nation, détenir des ancêtres issus de la nation métisse historique, ne pas être membre d'un autre groupe autochtone et être reconnu comme Métis par sa communauté.

En 1978, un jeune Métis, Roger Sabot, parle de la gêne qu'ont certains Métis à afficher leur origine. Il décrit aussi la façon dont les écoles du Manitoba enseignent la vie du Métis le plus connu, Louis Riel.

Dès le 17e siècle, des familles métisses se forment en Nouvelle-France. Cependant, ce n'est qu'au début du 19e siècle que des Métis se définiront comme un peuple distinct. Installés dans l'Ouest pour faire la traite des fourrures, ils y forment 80 % de la population et parlent surtout le français. Les Métis de l'époque ont souvent un mode de vie nomade. Ils effectuent le transport de marchandises sur des chariots, chassent le bison dans la prairie sauvage et vendent aux traiteurs le pemmican, une préparation de viande séchée.

La pendaison de Louis Riel porte un dur coup aux Métis. Vu comme un traître pour avoir pris les armes contre le Canada, son rôle historique a longtemps été occulté par les institutions officielles. De ce gommage a découlé un sentiment d'infériorité chez plusieurs Métis. Souvent, de jeunes Métis ont renié leurs racines pour adopter la culture eurocanadienne.

Ce mouvement semble s'être légèrement atténué puisqu'en 1981, le recensement de Statistique Canada dénombre 100 000 Métis au Canada alors que celui de 1996 en compte 210 190.
« Ni Blancs ni Indiens »
• Les Métis ont eu de nombreuses appellations. Ils ont porté tour à tour les noms de metchifs, de bois-brûlés, de chicots, de sang-mêlés et de « half-breeds » (pour les Métis d'origine écossaise ou irlandaise).

• La Loi sur les Indiens de 1876 confère un statut de citoyen inférieur aux Amérindiens du Canada et laisse les Métis dans un vide juridique.

• En 1886, le gouvernement canadien accorde une amnistie générale aux Métis ayant participé à la bataille de Batoche.

Le dialecte des Métis, le « méchif » ou « michif », un mélange d'anglais, de français et de langues amérindiennes, s'est perdu au fil du temps. Ce patois se caractérise par un accent particulier, l'usage de mots français obsolètes et une transformation des « é » et des « o » en « i » et en « ou ».

• En 1983, selon Statistique Canada, les Métis ont un niveau de scolarité inférieur à la moyenne canadienne.

• Le drapeau des Métis présente un 8 horizontal blanc sur fond bleu. Le symbole de l'infini y représente l'union de deux cultures distinctes chez les Métis.

• L'étendard métis est le plus vieux drapeau indigène au Canada. Il est brandi pour la première fois en 1816, lors de la bataille des Sept-Chênes, où les Métis de la Compagnie du Nord-Ouest affrontent les hommes de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Presque oublié pendant des décennies, le drapeau métis est officialisé en 1976.

• En 2004, le village de Saint-Laurent forme le dernier bastion métis francophone du Manitoba. Les habitants de ce village, situé à 75 km au nord de Winnipeg, vivent de pêche commerciale l'hiver et d'assurance-emploi le reste de l'année.

• En avril 1979, profitant de la sortie d'une série télévisée sur Louis Riel et de la campagne électorale au fédéral, des Métis occupent les locaux du ministère de la Main- d'œuvre et de l'Immigration pour sensibiliser le gouvernement et la population à leurs problèmes.
« Ni Blancs ni Indiens »
Média : Radio
Émission : La Vie quotidienne
Date de diffusion : 4 avril 1978
Invité(s) : Roger Sabot
Ressource(s) : Lizette Gervais
Durée : 8 min 18 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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« Ni Blancs ni Indiens ».
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Défenseur des Métis et de la langue française, Louis Riel demeure présent dans bien des mémoires de l'Ouest du pays. - Télévision, 10 min 08 sL'héritage de Louis Riel

L'héritage de Louis Riel


Date de diffusion : 7 décembre 1983
La contribution de Louis Riel à l'histoire est célébrée en Alberta, en Saskatchewan et surtout au Manitoba. Chaque année, le 16 novembre, des Métis et des Franco-Manitobains se recueillent devant sa tombe, à Saint-Boniface. La communauté métisse du Canada et les francophones de l'Ouest se réclament tous deux de Riel. En plus d'être un défenseur des droits des aborigènes et des francophones, le chef métis est un des pionniers de l'affirmation de l'Ouest canadien.

En 1983, un reportage du Point s'est intéressé aux causes défendues par Louis Riel.

Les mesures de protection des droits linguistiques et religieux instituées par Louis Riel au Manitoba furent éphémères.

Dans les années qui suivent la création de la province, l'arrivée massive d'anglo-protestants entraîne une diminution de la proportion des francophones catholiques. En mars 1890, le gouvernement libéral du Manitoba cesse de subventionner les écoles catholiques au grand mécontentement du clergé et des francophones de tout le pays. Les Franco-Manitobains ne bénéficieront d'un système d'éducation plus équitable qu'à partir des années 1970.
L'héritage de Louis Riel
• L'Acte constitutionnel de 1982 reconnaît les Métis comme l'une des trois nations autochtones au Canada.

• En mars 1983, la fédération nationale des Métis (Métis National Council), organisme représentant surtout les Métis des Prairies, participe à la première conférence constitutionnelle sur les autochtones afin que les droits des Métis soient mieux reconnus dans la Constitution. Pour pouvoir prendre part à la conférence, l'association a dû menacer le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau d'actions judiciaires.

• La Société franco-manitobaine crée en 1983 le prix Louis-Riel. Cette récompense est remise chaque année à ceux qui se dévouent à la survie du français dans l'ouest du Canada.

• Depuis 1967, à chaque été, une reconstitution historique du procès de Louis Riel est jouée par une troupe de théâtre de Regina. Des spectateurs choisis au hasard jouent le rôle de jurés. Selon les comédiens, 90 % des jurés sont habituellement contre le verdict originel.

• À Batoche, un parc historique national rappelle les évènements de la rébellion des Métis. Le parc abrite le cimetière où sont enterrés une dizaine de Métis ayant succombé au cours de la bataille. Des impacts de balles sont toujours visibles sur les murs du presbytère de l'ancien hameau.

• En 1979, une télésérie présentée aux réseaux anglais et français de Radio-Canada raconte la vie de Louis Riel. Produite au coût de 2,5 millions, elle met en vedette Raymond Cloutier dans le rôle du chef métis.
L'héritage de Louis Riel
Média : Télévision
Émission : Le Point
Date de diffusion : 7 décembre 1983
Invité(s) : Martin Dumont, Thomas Flanagan, Aylmer Gohstkeeper, Mederic MacDougall, Claude Rocan, William Yurko
Ressource(s) : Marc Berthiaume, Gabriel Durocher, Éric Batalla

dimanche 26 avril 2009

Recettes grand-mère

Eliminer les taches :

un plan d’attaque en 10 leçons

Comment nettoyer une tache de graisse ou de peinture ? Quelques remèdes de grand-mère et un peu d’huile de coude permettent de venir à bout des principales catastrophes… Suivez le guide.
Et hop, une tache ! En deux-trois gestes, avec un produit bien choisi, évitez la panique et récupérez vos bêtises. Avec les conseils de Michel Droulhiole, dont le livre Hop ! C’est propre* est une mine de conseils judicieux pour les paresseux du ménage.
1. La peinture
Une petite retouche de peinture sur un meuble, et c’est la moquette qui trinque. Pas de panique : dès que vous constatez les dégâts, épongez la peinture avec un papier absorbant ou un Coton-tige. Si elle est encore fraîche, elle part sans problème avec une éponge imprégnée d’eau. Si elle est sèche, il vous suffit de la gratter, puis de la laver à l’alcool à brûler. Pour les peintures à l’huile, vous aurez par contre besoin de solvant. Dans l’urgence, sachez que le white-spirit et l’essence de térébenthine sont des solvants quasi universels pour la peinture.
2. Le vernis à ongles
Impatiente que vous êtes, vous venez de changer votre petit haut en oubliant que vous venez tout juste de poser votre vernis : c’est la catastrophe assurée ! Si le dissolvant enlève le vernis sur les ongles, il l’enlève aussi sur vos vêtements… à condition de prendre quelques précautions. Assurez-vous qu’il n’altérera pas votre tissu en faisant un test sur une partie invisible (ourlet, couture…). Les tissus en acétate et triacétate, par exemple, ne supportent pas ce produit. Ensuite, posez un papier absorbant du côté de la tache et disposez un peu de dissolvant sur l’envers du tissu. Changez le papier sous le vernis assez souvent jusqu’à ce que toute la tache soit partie.
3. Le chewing-gum
Ce n’est pas la première ni la dernière fois que vous vous asseyez sur un chewing-gum… Et c’est plutôt fâcheux ! Mais avant de vous attaquer à la tache, il faut d’abord enlever le chewing-gum. Pour cela, il suffit de le durcir avec un glaçon. Une fois l’objet du délit enlevé, grattez ce qu’il reste et frottez la tache avec de l’eau ammoniaquée, du détergent ou de l’eau vinaigrée. Rincez à l’eau chaude.
4. Le cambouis
Vous êtes toujours les mains dans le cambouis à bricoler votre vieux vélo… Et voilà votre beau tee-shirt tout taché. D’abord, enlevez le maximum de cambouis en grattant. Ensuite, enduisez la tache de beurre, pour la dissoudre, puis frottez avec une lame de couteau. Il ne restera qu’une marque de gras classique, que vous enlèverez avec de l’eau savonneuse. Vous pouvez aussi utiliser de l’ammoniaque, de l’essence de térébenthine ou du white-spirit. On trouve également de nombreux produits adaptés aux carrosseries automobiles, plus simples d’utilisation… mais plus chers !
5. Le vin
Grand cru ou piquette, la tache de vin est la même. Mais c’est le vin rouge qui pose problème. Première chose à faire : passer la nappe ou le vêtement sous l’eau froide. Si cela ne suffit pas, frottez avec du savon de Marseille à sec ou du liquide vaisselle. La terre de Sommières donne également de très bons résultats. Gare aux mythes des bonnes vieilles recettes : verser du sel dessus n’améliore pas les choses, au contraire. Inutile aussi de verser du vin blanc sur la tache pour la diluer.
6. La graisse
Vous connaissiez pourtant la devise : ce qui frit tache… Le premier réflexe est de nettoyer la marque à l’eau savonneuse. Pour toutes les surfaces dures, le détergent suffit. Par contre, pour les tissus, la terre de Sommières est nettement plus adaptée. Pour le beurre, faites chauffer votre fer à repasser (attention : pas de vapeur et en mode « synthétique fragile ») et placez-le sur la tache au-dessus de quelques épaisseurs de buvard. Pour les autres taches, utilisez du savon de Marseille, à sec.
7. La cire de bougie
Un anniversaire, un dîner en amoureux… et on se retrouve vite avec de la cire sur la nappe. Dans un premier temps, grattez ou brossez la tache. Pour décoller les traces, vous pouvez verser de l’eau très chaude au dos du tissu. Ou employer la méthode du fer à repasser citée ci-dessus. S’il reste une auréole, saupoudrez de terre de Sommières, laissez agir une nuit et brossez.
8. L’herbe
Les enfants adorent se rouler dans l’herbe… Malheureusement pour les parents, ces taches sont coriaces. Aujourd’hui, il existe de nombreux produits pour en venir à bout, de la lessive au détergent… Mais avant de passer par la case lavage, essayez d’enlever les taches avec de l’eau citronnée, alcoolisée, ammoniaquée ou vinaigrée.
9. Le roussi
Regarder la télé ou repasser, il faut choisir. Sinon gare à la tache de roussi sur la belle chemise blanche… Sachez que si la brûlure est trop profonde, le tissu est irrécupérable. Si la brûlure est superficielle, frotte-la à l’eau oxygénée quelques minutes. C’est souvent long et fastidieux… mais efficace. N’employez pas d’eau de javel diluée : cela risque de décolorer la tache mais surtout de faire un trou !
10. Le sang
Vous n’avez jamais été doué pour ouvrir les huîtres ou couper les carottes… Réagissez vite ! Une tache de sang sur un tissu, rapidement passée à l’eau froide, disparaît instantanément. Si la marque est déjà bien incrustée, versez dessus de l’eau salée ou vinaigrée (ou directement du vinaigre blanc pur). L’alcool, l’ammoniaque et l’eau oxygénée fonctionnent bien ainsi que… l’eau additionnée d’aspirine effervescente !

Christelle Assenarre




dimanche 19 avril 2009

Autochtones et VIH/sida

LES ENJEUX

L'augmentation des taux d'infection à VIH et la pénurie de traitements, de soins et de services de soutien adéquats font de la communauté autochtone une population dont les programmes d'éducation, de prévention, de traitement et de soins palliatifs dans le domaine du VIH-sida doivent s'occuper d'urgence.

Une épidémie en pleine croissance

L'épidémie de sida fait plus de ravages que jamais dans la communauté autochtone. Bien qu'en septembre 1996, on avait signalé seulement 332 cas de sida chez les Autochtones du Canada, il est probable que le nombre réel soit beaucoup plus élevé, compte tenu du fait que dans près de la moitié des cas signalés, l'origine ethnique de la personne n'a pas été précisée.

En règle générale, le nombre de cas d'infection à VIH donne un tableau plus précis de l'épidémie que le nombre de cas de sida. Le nombre de cas déclarés d'infection à VIH chez les Autochtones du pays grimpe. Dans les seules provinces de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, de 15 à 26 p. 100 des nouveaux cas d'infection à VIH sont recensés chez les Autochtones.

Les comportements à risques élevés

Certains comportements contribuent à la propagation du VIH chez les Autochtones :

* Le taux élevé de déplacements des Autochtones entre les centres urbains et les régions rurales peut multiplier les risques de propagation du VIH dans les régions les plus reculées.
* Le partage de seringues contaminées pour l'injection de drogues favorise la propagation du virus. La recherche indique que l'infection à VIH frappe plus tôt chez les peuples Autochtones que chez les peuples non autochtones, ce qui est peut-être attribuable à l'utilisation de drogues injectables.
* Les Autochtones sont surreprésentés dans les établissements correctionnels où les détenus sont susceptibles de s'adonner à des activités à risques élevés, notamment l'utilisation de drogues injectables, les activités sexuelles et le tatouage, sans prendre les précautions nécessaires.

Les femmes autochtones

* La proportion de femmes atteintes du sida est plus élevée chez les peuples autochtones que dans l'ensemble de la population. En fait, la proportion de cas de sida chez les femmes adultes autochtones est plus élevée que la proportion de cas chez tous les adultes, hommes et femmes, de la population non autochtone (15,9 p. 100 par rapport à 7 p. 100).

Les jeunes : une génération à risque

Les Autochtones contractent l'infection à VIH à un plus jeune âge que les autres Canadiens. Les statistiques indiquent que 29,8 p. 100 des cas de sida chez les Autochtones sont étés signalés chez des personnes de moins à 30 ans. Étant donné qu'il peut s'écouler une douzaine d'années entre l'exposition au virus et l'apparition du sida, la plupart des jeunes Autochtones ont donc été infectés durant l'adolescence.

Le nombre croissant de jeunes Autochtones qui se rendent dans les grands centres pour y trouver de l'aide représente un lourd fardeau pour les systèmes de soutien. Un nombre important des jeunes Autochtones gais ou bisexuels qui déménagent à Vancouver contractent l'infection à VIH dans les deux années suivant leur arrivée. Les ravages du sida chez les jeunes mettent en danger l'avenir même de toute la communauté autochtone.

Les personnes bispirituelles

Dans la communauté autochtone, c'est parmi les personnes bispirituelles qu'on recense la majorité des cas de sida. Il existe très peu d'information adaptée aux besoins précis de ces personnes. La phobie du sida, l'homophobie, le racisme et la discrimination continuent à avoir des effets importants sur les personnes bispirituelles des régions rurales, des réserves et des villes.

La pénurie de soins, de traitements et de soutien adéquats

La prestation de services aux Autochtones est compromise par le racisme, l'indifférence, le manque de compréhension, l'homophobie et la discrimination liée à l'état sérologique. La pauvreté et d'autres facteurs contribuent à la progression de la maladie et continuent à freiner les efforts de prestation de soins, de traitements et de soutien. Par conséquent :

* un grand nombre d'Autochtones séropositifs vivent dans des logements insalubres et ils ne peuvent satisfaire même leurs besoins les plus essentiels;
* les Autochtones séropositifs sont stigmatises par leur communautés;
* il n'existe aucun continuum de soins pour les Autochtones séropositifs car ceux-ci se déplacent souvent entre les centres urbains et leurs collectivités, et demandent des soins aux deux endroits.

http://www.cdnaids.ca/web/backgrnd.nsf/pages/cas-gen-0110---Fre!OpenDocument&language=french


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Date: 12/02/99







Le traitement du VIH

Recherche et nouvelles

TraitementSida – Une publication phare de CATIE sur les plus récentes percées de la recherche sur le VIH/sida et ses traitements
Nouvelles-CATIE – Bulletins de nouvelles sur le VIH/sida
Essais cliniques liés au VIH recrutant actuellement des participants au Canada

Feuillets d'information et guides

Après avoir reçu un diagnostic du VIH – Ce que vous devez savoir avant tout sur la vie avec le VIH
Vivre avec le VIH: Point de départ - Un guide d'introduction facile à lire sur la charge virale, le compte des CD4 et le maintien d'une bonne santé
La grossesse et le VIH - Voici qu'il faut savoir - Un livret convivial et coloré regorgeant d'informations sur la grossesse et le VIH
Vous et votre santé – Un guide incontournable sur la vie avec le VIH
Programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux d’accès aux médicaments – De l’information sur différents programmes canadiens d’assurance-médicaments

Feuillets d’information

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