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samedi 31 janvier 2009

L'Art du bonheur - Dépression

http://www.artdubonheur.com/index.php?option=com_content&task=view&id=105&Itemid=84

Qu’est-ce que la dépression ?
La dépression est un trouble de l'humeur résultant de l'interaction d'un ensemble de facteurs biologiques (déséquilibre dans la chimie des neurotransmetteurs du cerveau), psychologiques et sociaux (ex : divorce, chômage). Il s'agit d'une affection médicale à haut risque, pouvant mener au suicide, sous diagnostiquée, sous-estimée et sous-traitée.

La dépression est caractérisée par la persistance des symptômes suivants :
• Troubles du sommeil
• Manque d'énergie, de motivation
• Irritabilité
• Mal de vivre



Les différents types de dépression
Il existe une quinzaine de dépressions différentes, avec, entre autres :

La mélancolie considérée comme la forme la plus grave d'état dépressif majeur ; elle se caractérise par :
• l'intensité de la douleur morale
• l'importance du ralentissement psychomoteur
• des contenus de pensée particulièrement négatifs et désespérés
• un sentiment de culpabilité omniprésent
• l’impression de ne pas pouvoir guérir
• des idées « noires » (idées d'être puni de mort, ruminations suicidaires…)
• une anorexie grave. (Parfois, il peut s'agir d'une boulimie, en tous les cas, troubles de l'appétit.)
• des réveils matinaux précoces dans un état d'angoisse douloureux.

On parle également de mélancolie stuporeuse lors d'un ralentissement psychomoteur très intense. À savoir : immobilité totale, état prostré, incapable de boire ou de s'alimenter.
Les dépressions psychotiques
Elles se caractérisent par des délires de culpabilité, de honte universelle, de punition, de damnation, de possession diabolique, d'ensorcellement, de métamorphose en un animal repoussant, d'appauvrissement mental, de négation d'organes, de contagiosité (sida) ...

Les dépression hostiles, agressives
La personnalité du sujet semble avoir changé radicalement. Il est devenu plus agressif, plus impulsif, ses colères sont mal maîtrisées, il a des violences soudaines inhabituelles…
Cela viendrait du fait que le sujet ne supporte plus l'idée d'être l'objet de remarques blessantes (existantes ou supposées) à son égard : « Secoue toi », « Tu as tout pour être heureux », ...
Les dépressions pseudo-démentielles
Elles se caractérisent par des troubles graves :
• de la mémoire
• de l'orientation
• de la vigilance
• du jugement
• de régression affective
• des performances intellectuelles

On les rencontre généralement chez les sujets âgés, rarement chez des sujets jeunes.
Les dépressions masquées, hypocondriaques

Elle se caractérise par une absence de symptômes de l'humeur dépressive avec une prépondérance des plaintes somatiques. Elles prennent souvent l'aspect d'une douleur atypique, continue, fixée, qui reste malgré la prescription d'antidouleur. Le sujet est souvent inconscient qu'il souffre moralement, c'est la raison pour laquelle il « somatise ».
Les dépressions anxieuses, agitées
Ces sujets courent un risque suicidaire élevé. Contrairement aux caractéristiques courantes de la dépression, l'agitation psychique et motrice sont majeures, ils sont enclins à des crises de panique.
La dépression endogène
Cette dépression est caractérisée par une douleur morale patente contrastant avec une indifférence affective (appelé également anesthésie affective) pour l’extérieur, un pessimisme foncier, une inhibition marquée, des thèmes d’autoévaluation et d’autoaccusation des idées délirantes de ruine, de catastrophe d’incurabilité, une insomnie par réveil précoce, une anorexie avec amaigrissement, un dégoût de la vie inaccessible à toute argumentation.

La fluctuation des symptômes dans la journée est particulière dans les dépressions endogènes : très marquée au réveil (le matin) ils tendent à s’estomper en fin de journée. Dans l’ensemble, le déprimé mélancolique méconnaît l’aspect pathologique de son état et refuse tout recours médical, jugé inutile.

Télécharger le Guide - Format PDF - Poid 1,4 Mo (nouvelle fenêtre) « La dépression, en savoir plus pour en sortir », version « papier » du site Internet, cet ouvrage complet peut être remis aux personnes concernées en consultation ou à leur entourage, afin de les aider à mieux comprendre la maladie et à engager le dialogue (Réf. 330-07436-L).

Chronologie de l’histoire du Québec

http://pages.infinit.net/histoire/lnsindex.html

Chronologie de l’histoire du Québec
12 octobre 1492 30 avril 1660

vers le VIe siècle av. J.-C.
Des historiens pensent que des Phéniciens auraient remonté le fleuve Saint-Laurent.

fin du IXe siècle ap. J.-C.
Il semble probable que des moines irlandais, chassés par les Vikings, soient venu chercher refuge sur une île du golfe Saint-Laurent.

982
Eirikr Thorvaldsson (Érik de Rouge), accusé de meurtre et banni d’Islande, se rend en Amérique et explore les côtes du Groenland. Désormais, les Vikings (ou Normands) y établissent des campements ; ils quitteront les côtes du Groenland vers la fin du XIVe siècle.

12 octobre 1492
Christophe Colomb découvre le Nouveau Monde (l’Amérique).

4 mai 1493
Le pape Alexandre VI, par sa bulle Inter Cætera, divise le Nouveau Monde entre l’Espagne et le Portugal et en interdit l’exploration sous peine d’excommunication. [La France respecte l’interdit papal, la Grande-Bretagne envoie le navigateur Giovanni Caboto (Jean Cabot).]

24 juin 1497
Jean Cabot arrive quelque part en Amérique [nul historien n’est sûr de l’endroit dont il peut s’agir] et prend possession du territoire au nom du roi d’Angleterre.

vers 1525-1530
Les Basques viennent faire la pêche dans les régions voisines du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saguenay. « Les Basques ont bientôt, et pendant une centaine d’années, la maîtrise de tout le littoral nord-est du Canada. » [Bélanger, René. « Basques » in : L’Encyclopédie du Canada, Stanké : Montréal, 1987, p. 193]


La Nouvelle-France
24 juillet 1534
Lors de son premier voyage (au cours duquel il explore le golfe du Saint-Laurent), Jacques Cartier arrive à Gaspé, y plante une croix et prend possession du territoire au nom du roi de France. Donnacona, le chef du village amérindien de Stadaconé [Québec] proteste contre ce geste. Néanmoins, Jacques Cartier convainc Donnacona d’emmener en France ses deux fils Domagaya et Taignoagny.

10 août 1535
Jour de la fête de Saint-Laurent, Jacques Cartier fait relâche dans une petite baie qu’il appelle baie Saint-Laurent. « Plus tard, ce nom désignera le fleuve lui-même » [Lacoursière, Jacques. Histoire populaire du Québec, Tome 1, p. 19].

6 septembre 1535
Jacques Cartier découvre l’île aux Coudres.

2 octobre 1535
Jacques Cartier se rend jusqu’à Hochelaga (Montréal). Il baptise la montagne « labourée et fort fertile » au centre de cette île le « mont Royal ».

9 juin 1537
Le pape Paul III déclare dans son encyclique Veros homines « que les indigènes sont des hommes, avec les qualités et les défauts des hommes ».

1542
Arrivée de Jean-François de la Roque de Roberval au Havre-Sainte-Croix : le roi de France, François Ier, l’avait nommé lieutenant général de la Nouvelle-France en 1541 et l’avait chargé de fonder une colonie.

1581
« Des marchands français organisent des expéditions à la recherche de fourrures dans le golfe du Saint-Laurent. Ces expéditions s’échelonneront jusqu’en 1584 » [Beauchemin, p.4].

1603
Samuel de Champlain prend possession de Terre-Neuve et de l’Acadie.

3 juillet 1608
Samuel de Champlain, le « Père de la Nouvelle-France », débarque au pied du cap Diamant et fonde la ville de Québec. « L’établissement compte 28 personnes. Au cours de l’hiver, 20 des 28 hommes meurent » [Beauchemin, p. 4].

1609
Conclusion d’une alliance avec les Hurons. En pleine guerre, Champlain et ses 60 « alliés » font face à 200 Iroquois. Champlain braque son arquebuse et fait feu sur l’un des Iroquois. « L’effet est semblable à celui de la bombe atomique sur le Japon en 1945. Les Iroquois sont absolument terrifiés. L’homme blanc exploite sa supériorité technique non pas pour aider l’homme rouge [l’Amérindien] mais pour le réduire au rang des colonisés. » [Bergeron, p. 25]

15 octobre 1612
Champlain devient lieutenant du vice-roi en Nouvelle-France.

2 juin 1615
Arrivée des Récollets de Rouen (les premiers missionnaires sont le père Denis Jamet, Jean Dolbeau, Joseph Le Caron et le frère Pacifique Duplessis [Lacoursière, p. 56]) ; ils construisent une maison et une chapelle.

1617
Arrivée du Louis Hébert, premier agriculteur de la colonie, (et son épouse, Marie Rollet, ainsi que leur trois enfants), « le véritable père du peuple québécois », qui deviendra procureur du roi. — Apparemment, Louis Hébert avait visité la Nouvelle-France en 1604 et 1613 avant de décider de s’y établir.

1618
Champlain propose à Louis XIII dans un mémoire d’évangéliser les indigènes et d’établir des centres importants.

1619
Le duc de Charles Huault de Montmorency devient vice-roi (il confirme Champlain dans ses fonctions).

1625
Arrivée des Jésuites (les premiers Jésuites à venir sont le père Charles Lalemant [supérieur], le père Enemond Massé et le père Jean de Brébeuf ; les frères Gilbert Burel et François Charton les accompagnent [Lacoursière, p. 56]).

29 avril 1627
Fondation par Armand de Richelieu de la Compagnie de la Nouvelle-France ou des Cent-Associés, regroupement de cent marchands et aristocrates déterminés à développer (coloniser) la Nouvelle-France. C’est une compagnie privée visant à contribuer aux efforts de colonisation (et qui détenait le monopole de la traite des fourrures). La compagnie avait le devoir d’amener 300 colons par année, et ce jusqu’en 1643. — Début du régime seigneurial en Nouvelle-France.

16 juillet 1629
Champlain doit céder Québec aux frères David, Louis, Thomas Kirke « à cause du manque de vivres. Les Kirke n’auront pas plus de chance : l’épidémie et la disette leur prennent 14 soldats lors de leur premier hivernement » [Hare, p. 16.]. Tandis que Québec est prise par les frères Kirke, la France et l’Angleterre avaient déjà signé la paix. Les nouvelles possessions anglaises devront être restituées. L’Angleterre tergiversera pendant trois ans avant de restituer la colonie aux Français.

29 mars 1632
Le traité de Saint-Germain-en-Laye restitue la Nouvelle-France, mais le père Paul Le Jeune constate le piètre état de la colonie. La Compagnie de la Nouvelle-France reprend ses activités d’exploitation des pelleteries en Nouvelle-France. Débarquement à Québec d’un premier contingent de 40 personnes qui viennent réclamer le poste à l’Angleterre. [Hare, p. 16.]

Les Jésuites (dont les Relations seront un instrument pour promouvoir la colonie auprès des Français bien nantis et cultivés [Brown, Craig. p. 135.]) remplacent les Récollets.

4 juillet 1634
Envoyé par Champlain, sieur de La Violette remonte le fleuve et débarque à l’embouchure de la rivière Saint-Maurice ; il commence la construction d’une troisième habitation : fondation de Trois-Rivières. (Selon la ville de Trois-Rivières, les historiens ne savent pas avec certitude qui est ce fameux sieur de La Violette, fondateur de Trois-Rivières. Si certains historiens l’appellent Nicolas Goupil, il semble désormais acquis que l’un et l’autre soit en vérité deux personnages différents. Pour en savoir plus à ce sujet, lire ceci.)

1635
Les Jésuites fondent le collège de Québec. « Les Jésuites, maîtres pédagogues reconnus sous l’Ancien Régime, sont fiers de leur collège qu’ils prétendent être l’égal de leurs écoles européennes. On y enseigne le cours classique complet […] l’enseignement de la grammaire (latine, française et grecque), des humanités, de la rhétorique et de la philosophie ou science (logique, métaphysique, physique et mathématique) » [Hare, p. 91.]. Les Jésuites ouvrent une école primaire pour les jeunes garçons à la Haute-Ville de Québec. [Hare, p. 90.]

25 décembre 1635
Mort de Champlain (la Nouvelle-France compte moins de 200 habitants).

1636
Arrivée du nouveau gouverneur Charles Huault de Montmagny qui est chargé par la compagnie des Cent-Associés de fonder une ville. Il trace les alignements de la ville et entreprend de construire un nouveau fort. Il établit les limites de la ville et de sa banlieue et ouvre les premières artères dont le grand chemin du cap Rouge ou chemin Saint-Louis. [Hare, p. 16.]

1639
Jean-Jacques Olier (futur fondateur des Sulpiciens), Paul Chomedey de Maisonneuve (*1612 Neuville-sur-Marne–†1676), Jeanne Mance (*1606 Langres–†1673) et Angélique de Bullion fondent la Société de Notre-Dame de Montréal. La compagnie des Cent-Associés concèdent l’île de Montréal comme seigneurie à la société. [Bergeron, p. 30]

1er août 1639
Arrivée des Ursulines (Marie de l’Incarnation) (autre site). La même année, elles enseignent aux jeunes filles dans leur maison à la Basse-Ville de Québec. [Hare, p. 90.] Arrivée des Hospitalières venues fonder un hôpital.

1641 Population de la Nouvelle-France : environ 300.
Population de la Nouvelle-Angleterre : 50 000.

13 juin 1641
Début de la première guerre franco-iroquoise (en dépit des nombreux traités de paix qui interrompront la guerre, elle durera tout de même 25 ans).

8 août 1641
Jeanne Mance arrive à Québec pour fonder Ville-Marie [Montréal]. (Maisonneuve arrivera à Tadoussac vers le 20 septembre 1641.)

17 mai 1642
Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance, accompagnés d’une cinquantaine de personnes, débarquent sur l’île de Montréal : fondation de Ville-Marie [c’est-à-dire Montréal]. La messe de fondation de Ville-Marie a lieu le lendemain, soit le 18 mai 1642. — La première construction bâtie à Montréal est une clôture de palis située où s’élève actuellement la nouvelle douane.

automne 1642
Jeanne Mance fonde l’Hôtel-Dieu.

9 juin 1643
Les Iroquois livrent une guerre d’embuscades contre le poste de Ville-Marie [Montréal] (mort de cinq colons).

30 mars 1644
Les chiens, dont la fameuse chienne Pilote, dénichent des Iroquois cachés dans les alentours. Maisonneuve prépare l’attaque. Il s’avère cependant que les Iroquois sont au nombre de 200. Les Français doivent rapidement battre en retraite.

20 septembre 1645
Paix avec les Agniers (Iroquois). Elle ne durera qu’un an.

15 octobre 1646
Reprise des hostilités avec les Agniers quand ces derniers capturent le père Isaac Jogue et Jean de La Lande. Les Agniers se rendent compte que les Français qui reviennent d’Europe causent des décès dans leur communautés (microbes). Pour conjurer la mort, un Agnier tue d’un coup de hache le père Jogue le ( 18 octobre 1646) et le lendemain Jean de La Lande.

27 mars 1647
Création du Conseil de Québec « chargé de l’ordre et de la justice en Nouvelle-France. Il était formé, à l’origine, des gouverneurs de Québec et de Montréal et du supérieur des jésuites. En 1663, le Conseil de Québec a été supprimé et remplacé par le Conseil Souverain » [Musée virtuel de la Nouvelle-France].

16 mars 1649
Les Iroquois attaquent les missions huronnes ; ils capturent les jésuites Jean de Brébeuf et Gabriel Lalemant qui meurent ce jour-là à Saint-Ignace comme martyrs.

26 juillet 1651
Deux cents Iroquois attaquent l’Hôtel-Dieu de Jeanne Mance. L’attaque dure de 6 h 00 à 18 h 00. « Denis Archambault est tué, lorsque la pièce de canon à laquelle il s’apprêtait à mettre le feu lui explose en plein visage » [Lacoursière : 1:1995, p. 96].

22 septembre 1653
« Maisonneuve revient de France avec 100 soldats engagés pour défendre Montréal contre les Iroquois. À bord du navire se trouve Marguerite Bourgeoys (*1620 Troyes–†1700), venue pour ouvrir une école. Elle écrit qu’à Québec tout est si pauvre que cela fait pitié. À son arrivée à Montréal, elle ne trouve pas d’enfants d’âge scolaire à cause de la forte mortalité infantile » [Beauchemin, p. 5].

1657
Arrivée des Sulpiciens à Montréal.

1658
Marguerite Bourgeoys inaugure une école pour l’éducation des Françaises et des Indiennes et fonde la Congrégation de Notre-Dame. Paul Chomedey de Maisonneuve devient gouverneur de l’île.

juin 1659
Arrivée du vicaire apostolique François de Laval.

Voir la suite dans la chronologie de l'histoire du Québec:
1492 Chr. Colomb
1534 Jacques Cartier
1627 Cent-Associés
1642 Montréal
1663 Conseil souverain
1672 Frontenac
1713 Traité d’Utrecht
1756 Montcalm
1759 Plaines d’Abraham
1763 Conquête
1774 Acte de Québec
1791 Constitution
1834 92 résolutions
1837 Rébellion
1839 Rapport Durham
1840 Acte d’Union
1867 Constitution
1899 Guerre Boers
1914 1re Guerre m.
1931 Statut Westminster
1939 2e Guerre m.
1942 Conscription
1960 Rév. tranquille
1967 «Québec libre»
1970 Crise d’octobre
1976 Parti québécois
1977 Loi 101
1980 Référendum
1981 Longs couteaux
1983 Charte québécoise
1987 Cinq conditions
1987 Accord Meech
1990 Crise d’Oka
1992 Acc. Charlottetown
1995 Référendum
1997 Renvoi C. suprême
1997 Amicus curiæ
1997 Conférence Calgary
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