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samedi 1 janvier 2011

Louis Riel (suite)

Premières années [modifier]



 Louis Riel à 14 ans
La colonie de la rivière Rouge, près de Winnipeg, est une petite communauté de la Terre de Rupert, celle-ci étant directement administrée par la Compagnie de la Baie d'Hudson et essentiellement peuplée d'Amérindiens et de Métis, groupe ethnique constitué d'un mélange de Cris, Assiniboines, Saulteaux, Canadiens français, Écossais et Anglais. Louis Riel, aîné de 11 enfants, y naît en 1844 de Louis Riel (père) (1817-1864) et de Julie Lagimodière (1822-1906).
Son père accède au rang de notable au sein de la petite communauté francophone en organisant un groupe de soutien à Guillaume Sayer, Métis emprisonné pour avoir contesté le monopole historique de la Compagnie de la Baie d'Hudson. La libération de Sayer, sous la pression de Riel (père), contribue à l'abrogation du monopole exercé par la Compagnie - le nom de Riel devint donc particulièrement connu dans la région. Sa mère est pour sa part la fille de deux des plus anciennes familles du territoire, arrivées dès la fondation de la colonie en 1812. Famille dévote, les Riel sont également très soudés.
Louis Riel (fils) suit tout d'abord les cours dispensés par les prêtres catholiques de Saint Boniface, dans le Manitoba. Remarqué par l'évêque Alexandre Taché, qui promeut l'accession à la prêtrise pour les jeunes Métis les plus prometteurs, il part pour le petit séminaire du Collège de Montréal, au Québec, dirigé par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Les témoignages de cette époque laissent deviner un étudiant doué pour les langues, les sciences et la philosophie, mais de tempérament lunatique.
A l'annonce de la mort soudaine de son père en 1864, Riel se détache de sa vocation de prêtrise et quitte le collège en mars 1865. Il continue d'étudier quelques temps au couvent des sœurs grises, mais est expulsé après plusieurs problèmes d'indiscipline. Il reste chez sa tante Lucie Riel à Montréal pendant quelques mois mais, appauvri par le décès de son père, il prend un emploi de clerc chez l'avocat Rodolphe Laflamme. C'est à cette même époque qu'il vit une mésaventure amoureuse avec une Montréalaise du nom de Julie Guernon : ayant signé un contrat de mariage, le couple doit faire face à l'opposition de la famille de la fiancée, qui rejette toute union avec un Métis; le contrat est rompu. Que ce soit par dépit amoureux ou lassitude d'un poste juridique inintéressant, Louis quitte le Québec vers 1866 pour aller travailler à Chicago, vivant en compagnie du poète Louis-Honoré Fréchette, puis officie comme agent administratif à Saint Paul avant de retourner à la rivière Rouge le 26 juillet 1868.

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