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Métisse aimant la vie et les manipulateurs s'abtenir.

vendredi 19 août 2011

La roue de médecine des amérindiens


La roue de médecine, sagesse Amérindienne, est une carte du monde qui peu nous servir autant en chamanisme que dans la vie de tous les jours. C'est une boussole qui nous permet de repérer le manque et/ou l'excédent de chaque choses et remédie à de nombreux problèmes en y ramenant l'équilibre, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel. 


Chez les Amérindiens, le terme « Médecine » place la santé dans tous les plans d’existences et non uniquement au niveau physique. Étroitement lié à la nature et aux éléments, elle permet de prendre conscience que le potentiel de guérison est en nous et tout autour de nous.

La roue de médecine se divise en quatre parties symbolisant chacune une direction.
Au centre nous retrouvons la Terre, le tout, le « grand Mystère ».

Chaque direction a sa couleur qui se rapporte à l’aspect humain qu’il représente :
Le nord : Mental – Blanc
L’est : Esprit – Jaune
Le sud : Émotions – Rouge
L’ouest : Corps, Matériel – Noir
Les animaux directionnels
Chaque peuple est différent, je vous donne les animaux les plus courants dans leur direction.

L’aigle ou le coyote : Comme le feu qui se lève vers le ciel, l’aigle réside à l’est, certains peuples adoptent le Coyote. Il vit dans les plaines arides et est en accord avec le feu.

La grenouille : Elle est étroitement liée à l’eau. Certains peuples y préfèrent le loup qui est lié aux sentiments familiaux ou la souris qui s’attarde sur les détails.

L’ours : Il symbolise la terre, tout comme elle, il hiberne et prend grand soin de ses petits.

Le bison ou l’élan : Le bison est résistant aux vents de l’hiver de par sa corpulence et sa peau solide, tout comme l’élan grâce à son énergie lui permet d’endurer le froid de l’hiver.

La tortue : Elle est le symbole de la terre. Les peuples amérindiens appellent leur Terre l’île de la Tortue. C’est elle qui a ramenée la Terre du fond des eaux. La tortue est un animal très proche de la Terre et de ses principes, sa carapace est comme la Terre, notre planète protectrice.

Chaque personne a un élément fort
Feu : La personne est vive et joyeuse au niveau physique. Elle peut sentir de grands écarts de chaleur.
Eau : La personne est sensible et généreuse physiquement. Elle a souvent les extrémités des membres froids (mains, pieds).
Terre : La personne est manuelle et pratique. Elle est rarement malade.
Air : La personne est communicative et analyste. Elle a souvent la tête en l’air. Physiquement, elle est très élégante dans ses gestes. Elle communique beaucoup avec tout son corps.

Alimentation des autochtones

La Sagamité est une soupe mélangée avec les Trois Soeurs (maïs, courge et fève rouge).

La nourriture la plus populaire est la viande et le poisson. On mangeait souvent du lard salé à cause de sa grande conservation.

À par le poisson, les amérindiens mangeaient du gibier.C'est une viande qui a un goût particulier et on l'aimait cuit à la broche. Dans les plaines, les amérindiens mangeaient surtout du bison. Avec le bison, ils fabriquaient des outils, des récipients. De nos jours, le bison est remplacé par le caribous.

Ils mangeaient aussi du riz sauvage qui était récolté dans les eaux de l'Ontario, du sud-ouest du Manitoba et du Minnesota.

Le pain amérindien:  (bannock, bannik ou bannique). On peut le fabriquer de diverse façon, avec des raisins, du chocolat, du bacon ou nature.

Les légumes les plus populaire étaient : fèves, pois, navets, citrouille et maïs.

Il na faut pas oublier le sirop d'érable. Ce sont les amérindiens qui ont recueilli la première sève. Ils s'en servaient pour sucrer les aliments. Il y a aussi les petits fruits rouges qu'ils faisaient séchés pour provision en hiver.

Comme boisson, les amérindiens buvaient surtout du thé sucré.

mercredi 17 août 2011

Ni blanc, ni indien


   Ni blanc, ni indien

  Il est du levant, ni blanc


  Il suit son chemin, ni indien

  li courage mi yi nawn,


  paray chee i tayh ta maw

  Grande voile venue de loin


  Enveloppe femme jusqu’au matin

  Voyant passer neuf lune au ciel


  Il entend crier son éternelle

  li courage mi yi nawn,


  paray chee i tayh ta maw

  Grandissant dans les bois, la liberté comme loi


  Il montre à son frère, les beautés de sa terre

  Oublié de l’histoire, il marche seul


  Le sentier de l’espoir, marqué par l’aïeul

  Maintenant au grand jour, il réclame justice


  Reconnaissance en tout, wanishta le Métis


  li courage mi yi nawn,


  paray chee i tayh ta maw

  Il est du couchant, ni blanc


  Il suit son chemin, ni indien


  De: Yves Kakou Descosse

Prière d'un indien.




O Père,

Dont j’écoute la voix dans les vents et dont le souffle donne la vie à tous dans le monde.

Écoute-moi!

Je suis un homme devant toi, un de tes nombreux enfants.

Je suis petit et faible.

J’ai besoin de ta force et de ta sagesse.

Fait que je marche dans la beauté et que mes yeux retiennent la vision des couleurs rouges et pourpres du soleil couchant.

Fait que mes mains respectent les choses que tu as fait.

Que mes oreilles soient attentives à ta voix.

Regardez-moi sage afin que je puisse connaître les choses que tu as enseignées à mon peuple.

Les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre.

Je recherche la force « Père » de ne pas être supérieur à mes frères, mais d’être capable de combattre mon plus grand ennemi : moi-même.

Fait que je sois toujours prêt à venir à toi avec les mains propres et le regard droit,  à fin que lorsque ma vie s’éteindra comme le soleil s’éteint au crépuscule, mon esprit retourne à toi sans honte.