Certains aliments que nous consommons étaient utilisés par les Amérindiens avant la colonisation. Vous constaterez la diversité.
La sagamité, une soupe dont les éléments principaux sont appelés les Trois Sœurs (maïs, courge et fève rouge). Leurs nourritures étaient aussi composées de gibier, poisson et de fruits de mer.
Il y a la truite, saumon, crabe, grosse palourde et l’omble de l’Arctique. Certaines truites sont en fait des ombles, c’est le cas du touladi (truite grise) et de l’omble de fontaine (truite mouchetée). Le doré un poisson de rivière et compte deux sous-espèces : le doré jaune et le doré bleu. Les filets de ces poissons son appréciés et grillés sur feu de bois ou fumés.
Le riz sauvage était appelé « man-o-min » par les Ojigways. Il vient des mots « Manitou » (Le grand Esprit) et « meenun » (mets délicat). Le riz était récolté à l’état sauvage dans les eaux de l’Ontario, du sud ouest du Manitoba et Minnesota. La récolte s’effectuait à bord de canot et on raclait les tiges avec des bâtons afin que les grains tombent dans le canot. Le riz était alors séché sur la rive puis chauffé jusqu’à ce que les grains deviennent bruns. On lançait ensuite les grains en l’air pour que le vent en emporte l’enveloppe.
Le gibier : le troupeau de bisons se déplaçait au rythme des Autochtones. Cette viande au goût si particulier était appréciée lorsqu’elle était cuisinée à la broche. Le bison n’était pas chassé que pour sa viande. Il était aussi utilisé à différentes fins comme la confection de vêtements, la fabrication de récipients et d’outils. Malheureusement il y a très peu de bisons et sont remplacés par les caribous des prairies.
La bannock, bannik ou bannique, pain traditionnel des amérindiens.
Les commerçants de fourrure ont apporté ce pain en forme de galette. Ensuite a été adapté au monde de cuisson des Autochtones. Il peut être nature, avec des raisons secs, du chocolat ou du bacon. Chaque famille amérindienne à sa propre recette.
Les crosses de fougères (ou têtes de violon)
Elles doivent leur nom à leur ressemblance avec la crosse d’un évêque. Ce sont des fougères que l’on ramasse encore jeunes, c'est-à-dire avant qu’elles ne s’ouvrent. Les crosses de fougère étaient utilisées comme légumes.
Pour en finir avec une note sucrée, le sirop d’érable. Ce met très apprécié de nos jours a été recueilli par les autochtones bien avant l’arrivé des cabanes à sucre. Les autochtones recueillaient la sève pour en faire un sirop que nous connaissons aujourd’hui. Il leurs servait à sucrer les aliments et constituait un savoureux dessert après un ragoût d’orignal.
Oui et nous les Métis devrions tenter de rapprocher notre alimentation le plus possible de l'alimentation de base des amérindiens.
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