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samedi 10 mai 2008
Algonquin qui s'apprête à accoster sur une plage de la rivière Métabéroutin
Voilà. C'est ma nouvelle toile et elle s'intitule «Algonquin qui s'apprête à accoster sur une plage de la rivière Métabéroutin».
Je me suis largement inspiré des couleurs de Gauguin, un daltonien tout comme moi, pour représenter l'un de mes possibles ancêtres sauvages. Il y a une surabondance de couleurs primaires que j'étends sur la toile en suivant la technique dite du cloisonnement, une technique empruntée, encore une fois, à Gauguin et ses lascars de la même époque.
La rivière Métabéroutin est la nouvelle appellation de la rivière St-Maurice, suite à ma décision personnelle de l'appeler ainsi, par reconnaissance envers les Premières Nations.
Dans mon arbre généalogique, j'ai des ancêtres qui canotaient sur la rivière Métabéroutin depuis la dernière ère glaciaire.
On l'appelait Métabéroutin depuis au moins 7 000 ou 8000 ans, cette rivière. Je ne vois pas pourquoi quelques années de conquête européenne pourraient rivaliser avec huit millénaires d'histoire. Donc, c'est la rivière Métabéroutin. Et le Métabéroutin se déverse dans le fleuve Magtogoek (anciennement St-Laurent).
Je ne le répéterai jamais assez.
Avec les profondes mutations qui s'annoncent dans la société québécoise, je suis presque sûr à 100% que les noms de nos villes et rivières vont changer pour mieux refléter une nouvelle vision du passé, du présent et du futur. À l'heure où les églises ferment l'une après l'autre, ces noms de saints qui représentent nos cours d'eau auront certainement tendance à se faire remplacer.
Au fait, c'est qui St-Maurice? Et St-Laurent? Vous le savez, vous?
Ça ne fait pas plus québécois, voire canadien, que de dire plutôt Métabéroutin et Magtogoek pour désigner nos deux cours d'eau majestueux?
Quand y aura-t-il à Trois-Rivières un parc désigné en l'honneur des Magouas ou des Algonquins, ces descendants directs des premiers occupants de Trois-Rivières dont les droits historiques de propriété, inscrits sur les traités, n'ont jamais été respectés? Allez lire ce texte dans Le Devoir...
Mon histoire personnelle se confond avec celle des Magouas, puisqu'il y a un peu de tout ça dans mon arbre généalogique: Algonquin, Micmac, Acadien, Huron-Wendate, Métis-sur-Mer, Sayabec, etc. Je ne suis pas reconnu comme un Indien, au sens de la loi, ni comme un Métis. Je ne suis pas né sur une réserve. Juste dans un quartier pauvre, ce qui ressemble pas mal à une réserve, en termes de problèmes sociaux qu'on peut y rencontrer.
L'«Algonquin qui s'apprête à accoster sur une plage de la rivière Métabéroutin», sur mon tableau, vaut bien mieux que toutes ces explications inutiles.
Je m'en retourne à mes couleurs. Je vais m'en mettre un peu dans les yeux avant de revenir à mes pinceaux. Il fait soleil et je dois justement, aujourd'hui même, trouver ma place au soleil.
J'ai deux projets en préparation: une toile représentant un couple au Rapide-Plat, à St-Hyacinthe, et une bande dessinée en quatre toiles, un projet fantaisiste dont je ne vous dévoilerai pas trop les détails, pour ne pas mettre de pression supplémentaire dans mes coups de pinceaux. La pression, ce n'est pas mon fort. Je suis plutôt zen, plutôt indien, ou appelez ça comme vous voudrez.
Je suis Métis.
Je me suis largement inspiré des couleurs de Gauguin, un daltonien tout comme moi, pour représenter l'un de mes possibles ancêtres sauvages. Il y a une surabondance de couleurs primaires que j'étends sur la toile en suivant la technique dite du cloisonnement, une technique empruntée, encore une fois, à Gauguin et ses lascars de la même époque.
La rivière Métabéroutin est la nouvelle appellation de la rivière St-Maurice, suite à ma décision personnelle de l'appeler ainsi, par reconnaissance envers les Premières Nations.
Dans mon arbre généalogique, j'ai des ancêtres qui canotaient sur la rivière Métabéroutin depuis la dernière ère glaciaire.
On l'appelait Métabéroutin depuis au moins 7 000 ou 8000 ans, cette rivière. Je ne vois pas pourquoi quelques années de conquête européenne pourraient rivaliser avec huit millénaires d'histoire. Donc, c'est la rivière Métabéroutin. Et le Métabéroutin se déverse dans le fleuve Magtogoek (anciennement St-Laurent).
Je ne le répéterai jamais assez.
Avec les profondes mutations qui s'annoncent dans la société québécoise, je suis presque sûr à 100% que les noms de nos villes et rivières vont changer pour mieux refléter une nouvelle vision du passé, du présent et du futur. À l'heure où les églises ferment l'une après l'autre, ces noms de saints qui représentent nos cours d'eau auront certainement tendance à se faire remplacer.
Au fait, c'est qui St-Maurice? Et St-Laurent? Vous le savez, vous?
Ça ne fait pas plus québécois, voire canadien, que de dire plutôt Métabéroutin et Magtogoek pour désigner nos deux cours d'eau majestueux?
Quand y aura-t-il à Trois-Rivières un parc désigné en l'honneur des Magouas ou des Algonquins, ces descendants directs des premiers occupants de Trois-Rivières dont les droits historiques de propriété, inscrits sur les traités, n'ont jamais été respectés? Allez lire ce texte dans Le Devoir...
Mon histoire personnelle se confond avec celle des Magouas, puisqu'il y a un peu de tout ça dans mon arbre généalogique: Algonquin, Micmac, Acadien, Huron-Wendate, Métis-sur-Mer, Sayabec, etc. Je ne suis pas reconnu comme un Indien, au sens de la loi, ni comme un Métis. Je ne suis pas né sur une réserve. Juste dans un quartier pauvre, ce qui ressemble pas mal à une réserve, en termes de problèmes sociaux qu'on peut y rencontrer.
L'«Algonquin qui s'apprête à accoster sur une plage de la rivière Métabéroutin», sur mon tableau, vaut bien mieux que toutes ces explications inutiles.
Je m'en retourne à mes couleurs. Je vais m'en mettre un peu dans les yeux avant de revenir à mes pinceaux. Il fait soleil et je dois justement, aujourd'hui même, trouver ma place au soleil.
J'ai deux projets en préparation: une toile représentant un couple au Rapide-Plat, à St-Hyacinthe, et une bande dessinée en quatre toiles, un projet fantaisiste dont je ne vous dévoilerai pas trop les détails, pour ne pas mettre de pression supplémentaire dans mes coups de pinceaux. La pression, ce n'est pas mon fort. Je suis plutôt zen, plutôt indien, ou appelez ça comme vous voudrez.
Je suis Métis.
Kwei Gaétan
Je dois dire que vos propos ont toute mon admiration, je vous avoue que cela fais drole que les gens prennent notre défence, car je suis Magoua de souche, je suis née à la petite mission et je suis un des représentant, leaders ou appelon ca comme on veux, je ne suis pas fan des titre. Je me bat pour que notre histoire sois racontrer, je suis heureux de voir que l'histoire ce réécrit. J'en profite pour réitéré mon invitation au rassemblement de
Au plaisir
Steve Blanchette, Magoua Wabmachis
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