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mercredi 25 novembre 2009

La Pierre du Soleil





(Calendrier Aztèque)










Découverte
La Pierre du Soleil a été découverte à la fin du XVIIIème siècle dans la ville de Mexico, pendant les travaux de construction de la nouvelle cathédrale. Elle se trouvait sur la pyramide double de Tenochtitlán, dédiée à Tlaloc et Huitzilopotchli, dieux de la pluie et de la guerre, mais aussi dieux de l'Homme nouveau et de la guerre fleurie. Cette pierre basaltique circulaire à un diamètre de 3.59 m de diamètre et pèse 25 tonnes.

Datant de l'époque d'Axayacatl (6ème roi Aztèque), elle est sans doute une réplique d'une pierre originale qui se serait perdue dans un lac situé de nos jours à côté du musée d'anthropologie de Mexico. La Pierre du Soleil, également appelée " calendrier aztèque " est non seulement un calendrier mais aussi une pierre commémorative d'une date sacrée car comme les stèles mayas, certaines pierres aztèques rappelaient une fête rituelle célébrée tous les 52 ans. On retrouve en effet gravée sur cette Pierre du Soleil la date du 13 Acatl qui marqua la fête du Feu nouveau en l'année 1479.

Explication


La Pierre est constituée de 8 cercles concentriques qui forment des couronnes circulaires. Dans le cercle extérieur qui entoure le tout, deux serpents se rejoignent, tête en bas, en crachant.. En tant que 8ème mouvement d'inertie, ils fixent les limites du monde visible. Les 2 serpents sont divisés en 13 segments (13 cieux) et sont l'image de l'Univers qui contient tout. Ils sont le yin et le yang, le jour et la nuit qui nous enveloppent. Ils sont aussi la Voie lactée, la galaxie qui contient notre système solaire parmi tant d'autres. Pour les Aztèques, la Voie lactée représente la force d'expansion la plus grande par rapport à l'homme, avant d'arriver à la Totalité absolue. L'intermédiaire entre l'Homme et les étoiles est le soleil, centre du système des rapports planétaires et en conséquence, centre de la Pierre du Soleil. C'est ce centre qui capte directement les énergies.

 
1er Cercle

C'est le cercle central qui est représenté par le visage du Soleil et ses deux griffes qui saisissent des cœurs pour se fixer à l'univers. Il est symbole de vitalité et du "mouvement immobile". Sa langue matérialisée par un couteau d'obsidienne, symbolise le sacrifice de soi-même, source de vitalité et de création de la cinquième ère.







Représentation de la pierre et ses huit cercles
2ème Cercle

Les bras de la croix sont formés par les glyphes des quatre ères précédentes, liées aux quatre éléments, où apparaissent les dates correspondant à la fin des Eres Cosmogoniques du calendrier. Ce cercle tourne de gauche à droite, suivant le mouvement apparent des étoiles.
3ème Cercle
Il contient les 20 glyphes correspondant aux 20 jours du mois.

4ème Cercle

Il représente les 260 jours du calendrier sacré. On y retrouve en effet 52 cases contenant chacune 5 points, ces derniers matérialisant un jour chacun (5 x 52 = 260).
5ème Cercle
Il est lié à la planète Mars, dont la révolution synodique de 780 jours équivaut à 260 x 3. La planète Mars est la grande différenciatrice et séparatrice des mondes, semblable au rayon mystique du feu qui ouvre les eaux primordiales,
6ème Cercle
Il correspond à la planète Jupiter, le joyau du ciel. Les cercles 5, 6, 7 sont étroitement liés car ils constituent l'unité Mars-Jupiter-Saturne. Saturne et Mars forment deux franges successives qui relient les jours et la Voie lactée. Elles établissent ainsi le rapport entre le monde planétaire et le monde stellaire.
7ème Cercle
Le Cercle de Saturne. Cette frange composée de 28 petits arcs (qui rappellent les vertèbres du serpent) est dédiée à Saturne. Chaque planète des cercles 5, 6 et 7 représentent un par conséquent toutes les significations associées à ces Dieux.
8ème Cercle
C'est le cercle de la Voie lactée. La Pierre du Soleil est limitée par deux demi-cercles sous forme de deux serpents en flamme, Xiucoatl représentant la Voie lactée. Les deux serpents naissent du hiéroglyphe du 13 Acatl qui indique la date de la célébration du Feu nouveau. Les queues des deux serpents, leurs écailles (12 de chaque côté), leurs têtes représentent les divers cieux. La Pierre du Soleil commémore un cycle de 52 ans, au moment du Feu nouveau (13 Acatl) quand les étoiles indiquent par la constellation des Mamashuastli que la Vie va reprendre.



Dans le musée d'anthropologie...


Les étoiles créent ainsi un lien entre l'homme et les phénomènes non seulement agraires mais cosmiques. Cette énergie double se dédouble en deux serpents, qui dessinent l'axe vertical de la pierre entre leurs queues et leurs têtes. Le diamètre horizontal est indiqué par les griffes du Soleil qui essaient de se fixer au cœur du ciel. Les deux axes créent les 4 directions de l'espace, pointées par les 4 flèches du bouclier solaire. Une représentation confirme la notion de combat perpétuel qui maintient la vie du système. De la gueule des deux serpents cornés (dont les cornes à 7 cercles nous signalent les Pléiades et la Grande Ourse), on voit jaillir les visages de Tonatiuh le Soleil, dans son parcours Est-Ouest (à droite), et de Xiutecutli comme Saturne, le Temps et la Nuit dans son parcours Ouest-Est. Leur interpénétration donne le 8e mouvement.
Cette pierre se trouve désormais dans le musée national d'anthropologie de la ville de Mexico.

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mercredi 6 mai 2009

Reportage de Louis Riel à Radio Canada

Pour voir les vidéos : http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/dossiers/1453-9731/

Louis Riel, défenseur du peuple métis

Patriote ou traître selon les points de vue, Louis Riel a mené la résistance des Métis en 1869 et en 1885. Le 16 novembre 1885, il est pendu à Regina pour haute trahison. Personnage controversé de notre histoire, Riel symbolise l'antagonisme entre l'ouest et l'est du pays, entre Blancs et Amérindiens, entre Canadiens français et Canadiens anglais. Depuis le centenaire de sa mort, des Métis et des membres du gouvernement tentent de réhabiliter sa mémoire.

Résistance à la rivière Rouge.

En 1869, les Métis de la colonie de la rivière Rouge se soulèvent contre Ottawa afin de conserver leurs terres et leur culture. - Radio, 20 min 24 s
Radio
20 min 24 s
9722

Résistance à la rivière Rouge


Date de diffusion : 9 janvier 1992
Au milieu du 19e siècle, les Métis, un peuple issu de mariages entre des voyageurs et des Amérindiennes, forment la principale population de la Terre de Rupert. Mais la vente au Canada de leur territoire par la Compagnie de la Baie d'Hudson et la venue de colons ontariens amènent les Métis à craindre la perte de leurs droits de propriété. En 1869, poussés à la résistance, ils nomment Louis Riel comme chef et s'emparent du fort Garry, centre du commerce de fourrures.

En 1992, l'historien Robert Comeau raconte la rébellion de la rivière Rouge.

De 1836 à 1869, la colonie de la rivière Rouge est administrée par la Compagnie de la Baie d'Hudson. À partir de 1867, l'entreprise négocie la vente de l'ensemble de son territoire au dominion du Canada, Ottawa envoie alors des arpenteurs sur les terres déjà occupées par les Métis. Le Canada nomme également un premier lieutenant-gouverneur du territoire, William McDougall.

Les émissaires du gouvernement sont mal reçus et les Métis empêchent McDougall d'entrer dans la colonie. Le 1er décembre 1869, devant l'agitation, le Canada renonce à prendre le contrôle de la colonie.

En novembre 1869, les Métis s'emparent du fort Garry. En décembre, ils créent un gouvernement provisoire.

Des colons pro-canadiens et des orangistes ontariens, membres d'une société de protestants conservateurs, tentent de déloger les Métis du fort Garry. Quelques orangistes sont faits prisonniers, dont Thomas Scott, d'origine irlandaise. Scott est jugé rapidement par un conseil de six Métis, puis le 4 mars 1870, il est exécuté. Louis Riel approuve la décision du tribunal militaire. Au printemps, des Métis envoient des émissaires à Ottawa afin de négocier l'entrée de la colonie dans le Canada.
Résistance à la rivière Rouge
• Aîné d'une famille de neuf enfants, Louis Riel voit le jour le 22 octobre 1844 dans la colonie de la rivière Rouge, au sud de l'actuel Manitoba. Il a un huitième de sang indien par son arrière-grand-mère, une Chipewyan. Tous ses autres ancêtres sont Canadiens français.

• En 1858, Mgr Alexandre-Antonin Taché, l'évêque de Saint-Boniface, remarque la ferveur religieuse de Louis Riel. Afin d'en faire le premier prêtre métis, il lui paie ses études au collège de Montréal, chez les Sulpiciens.

• Le séjour montréalais de Riel se révèle enrichissant mais difficile. Il vit un chagrin d'amour avec une jeune femme, Marie-Julie Guermont, dont les parents refusent sa relation avec un Métis. En mars 1865, un an après la mort de son père, Riel abandonne ses idées de prêtrise et quitte les études.

• Louis Riel retourne dans l'Ouest, en juillet 1868, à l'âge de 24 ans. Les Métis le choisiront comme chef en raison de son éducation et pour son dynamisme.

• En 1869, la colonie de la rivière Rouge compte environ 10 000 Métis et 700 Blancs. Les Métis, qui ont des ancêtres français, cris, ojibwés et parfois écossais, pratiquent la religion catholique.

• L'ordre d'Orange est une société secrète fondée par des protestants irlandais en 1795, afin de commémorer la victoire de 1690 de Guillaume d'Orange sur les catholiques. Au 19e siècle, la société devient le lien principal entre le gouvernement britannique et les protestants d'Irlande. John A. MacDonald devient membre d'une branche canadienne des orangistes en 1844.
Résistance à la rivière Rouge
Média : Radio
Émission : Au fil du temps
Date de diffusion : 9 janvier 1992
Invité(s) : Robert Comeau
Ressource(s) : André Champagne, Pierre Lambert
Durée : 20 min 24 s
Dernière modification :
5 juin 2006
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Résistance à la rivière Rouge.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Le Canada reconnaît en 1870 le gouvernement provisoire formé par Louis Riel et les Métis. Une nouvelle province est née. - Radio, 4 min 45 s
Le « père » du Manitoba

Date de diffusion : 7 décembre 1964
À l'hiver 1870, au moment de l'occupation du fort Garry, l'Acte du Manitoba est négocié à Ottawa. Le 8 février, Louis Riel crée un nouveau gouvernement provisoire, reconnu par le Canada. Le 15 juillet 1870, le Manitoba devient la cinquième province canadienne.

En 1964, Roger Teillet, petit-neveu de Louis Riel et ministre des Anciens Combattants, qualifie son grand-oncle de « père » du Manitoba. Selon lui, c'est grâce au légendaire chef métis s'il y a toujours des francophones dans l'Ouest canadien.

Le 3 mai 1870, l'Acte du Manitoba est adopté par 120 voix contre 11 par le gouvernement canadien. Ottawa accepte la formation de la nouvelle province de peur de perdre ce territoire au profit des États-Unis.

L'Acte du Manitoba accorde un gouvernement responsable à la nouvelle province. Il comprend une charte, écrite par Louis Riel, qui assure des droits linguistiques, religieux et culturels aux habitants. Par contre, les terres des Métis seront propriété du dominion.

L'occupation du fort Garry se termine à l'été 1870 par la promesse d'amnistie des insurgés faite par John A. MacDonald. Louis Riel libère les prisonniers en apprenant la déclaration du premier ministre de la bouche de Mgr Taché, l'un de ses émissaires à Ottawa. Mais comme l'opinion publique ontarienne condamne Riel pour l'exécution de Thomas Scott, MacDonald envoie des soldats à la rivière Rouge sous le couvert d'une mission de paix.

Le 24 août 1870, le lieutenant-gouverneur McDougall et le corps militaire trouvent le fort Garry vide. Louis Riel s'est enfui aux États-Unis.
Le « père » du Manitoba
• Entre 1857 et 1869, la Couronne britannique, la Compagnie de la Baie d'Hudson et des représentants du Canada ont négocié l'annexion des Territoires du Nord-Ouest sans en aviser les Métis. Pour obtenir les territoires situés à l'ouest de l'Ontario, le gouvernement fédéral a versé 1,5 million de dollars à la Compagnie de la Baie d'Hudson.

• Après la création de la Confédération, en 1867, plusieurs Canadiens anglais veulent faire de l'Ouest un prolongement de l'Ontario. Les Canadiens français s'opposent à cette manœuvre.

• En 1873 et en 1874, Louis Riel est élu trois fois député fédéral de la circonscription de Provencher, au Manitoba. Le 9 avril 1874, les députés adoptent une résolution pour l'empêcher de siéger aux Communes en raison de sa participation à la rébellion de la rivière Rouge.

• En février 1875, le gouverneur général proclame une amnistie générale pour les participants au soulèvement de 1869-1870. Par contre, Louis Riel et deux autres Métis doivent s'exiler aux États-Unis pendant cinq ans.

• De 1876 à 1878, Louis Riel vit des phases de dépression et se sent constamment traqué. Sous un nom d'emprunt, il séjourne dans les hôpitaux psychiatriques de Beauport, près de Québec, et de Saint-Jean-de-Dieu, à Montréal. Des médecins affirment alors qu'il a perdu la raison. Louis Riel niera toujours avoir été fou, il se réfugiera dans la poésie.

• Parti en janvier 1878 pour les États-Unis, Louis Riel s'installe à la mission Saint-Pierre, au Montana. En 1881, il s'y marie à une Métisse, Marguerite Monet dit Bellehumeur. Ensemble, ils auront deux enfants.
Le « père » du Manitoba
Média : Radio
Émission : Partage du jour
Date de diffusion : 7 décembre 1964
Invité(s) : Roger Teillet
Ressource(s) : Renée Larochelle, Réginald Martel, Lionel Marleau
Durée : 4 min 45 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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Le « père » du Manitoba.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

En 1885, les Métis vont chercher Louis Riel pour qu'il les aide à conserver leurs terres au nord de l'actuelle Saskatchewan. - Radio, 10 min 18 s
Radio
10 min 18 s
9724

La bataille de Batoche et le procès


Date de diffusion : 16 septembre 1967
Après 1870, devant l'arrivée massive d'immigrants, plusieurs Métis du Manitoba décident de s'installer au nord de l'actuelle Saskatchewan. En juin 1884, une délégation de ces Métis rencontre Louis Riel aux États-Unis et le convainc de former un nouveau gouvernement provisoire et de tenter d'obtenir des titres pour leurs terres. Comme le gouvernement fédéral refuse de négocier avec les Métis, Riel adopte la stratégie militaire.

En 1967, les historiens Robert Rumilly et George Stanley racontent la bataille de Batoche et le procès qui a mené à l'exécution de Louis Riel.

La bataille entre l'armée canadienne et les Métis se déroule en mai 1885, à Batoche, une petite localité située sur le bord de la rivière Saskatchewan. Le gouvernement fédéral y envoie environ 800 soldats pour combattre les 300 hommes de Louis Riel, des Métis mais aussi des colons blancs et des Amérindiens des réserves environnantes.

Le 12 mai, après quatre jours de bataille, les Métis sont écrasés par les forces de la milice canadienne. Trois jours plus tard, Riel se constitue prisonnier.

En juillet 1885, à Regina, Louis Riel est accusé de haute trahison envers le gouvernement canadien. Afin d'innocenter Riel, la défense tente de prouver son aliénation mentale. Mais le chef métis s'oppose à ce plaidoyer en réfutant sa folie.

Après sept jours de procès, le 1er août 1885, le jury prononce Riel coupable de haute trahison avec recommandation de clémence. Mais le juge ignore la demande d'indulgence du jury et condamne à mort le chef métis. Louis Riel est pendu le 16 novembre 1885, à l'âge de 41 ans.
La bataille de Batoche et le procès
• Le 26 mars 1885, les hommes dirigés par Gabriel Dumont, le stratège militaire de Louis Riel, défont une troupe de miliciens de la Police à cheval du Nord-Ouest. Le 24 avril, Dumont organise une embuscade à la Coulée des Tourond (Fish Creek) et retarde l'avancement des troupes canadiennes. En mai, la situation se renverse et, à cours de munitions, les Métis doivent se rendre. Gabriel Dumont réussit alors à s'enfuir aux États-Unis.

• La bataille de Batoche a fait 27 morts et des dizaines de blessés.

• Après des débuts de campagne difficile, le vent tourne le 9 mai pour les troupes du gouvernement dirigées par l'officier britannique Frederick Middleton. Ce jour-là, ils montent à l'assaut de Batoche, où sont repliés les Métis. La milice canadienne gagne facilement la bataille. Plusieurs Métis sont faits prisonniers, certains seront exécutés.

• Des miliciens de Québec se retrouvent parmi les soldats qui affrontent les alliés de Louis Riel en 1885. En 1954, l'un de ces soldats raconte à René Lévesque comment il a vécu la bataille de Batoche.

• Onze jours après la pendaison de Louis Riel, huit Amérindiens ayant participé au soulèvement des Métis sont conduits à la potence pour avoir tué des Blancs et deux missionnaires.

• En décembre 1885, un train du Canadien Pacifique ramène la dépouille de Louis Riel à sa famille, à Saint-Boniface. La construction du chemin de fer transcontinental, qui transporte nombre de nouveaux colons dans l'Ouest, se termine la même année que la bataille de Batoche.
La bataille de Batoche et le procès
Média : Radio
Émission : L' Histoire comme ils l'ont faite
Date de diffusion : 16 septembre 1967
Invité(s) : Robert Rumilly, George Stanley
Ressource(s) : Gilles Constantineau, Hubert Loiselle
Durée : 10 min 18 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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La bataille de Batoche et le procès.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Les interprétations de la vie et du procès de Louis Riel comptent de multiples versions. - Radio, 8 min 40 s

Louis Riel vu par les historiens

Date de diffusion : 4 avril 1978
Les historiens ne s'entendent pas sur l'état psychologique de Louis Riel au moment de la bataille de Batoche, en 1885. Certains affirment que sa ferveur religieuse frôlait la folie, alors que d'autres jugent qu'il était parfaitement sain d'esprit. Plusieurs auteurs s'interrogent aussi sur la régularité du procès qui a mené à sa condamnation.

À la fin des années 1970, l'historien Robert Painchaud s'intéresse aux différentes interprétations de la vie et du procès de Louis Riel.

Louis Riel fut-il pendu au terme d'un procès truqué? Ce serait le cas, selon certains auteurs, notamment par le choix prémédité de six jurés anglophones et protestants. Des biographes ont également vu dans le procès un règlement de compte des Ontariens qui voulaient la tête du chef métis afin de venger l'exécution de Thomas Scott.

MacDonald avait en effet intérêt à condamner Louis Riel pour conserver l'appui politique de l'Ontario. Après deux pourvois en appel rejetés et trois examens psychiatriques de Riel, le cabinet fédéral approuve le verdict de peine de mort.

La lucidité de Louis Riel, notamment lors de son procès, suscite toujours bien des débats. Des historiens ont associé ses comportements inhabituels à une vocation religieuse pour sauver son peuple plutôt qu'à des problèmes psychologiques.

Selon d'autres auteurs, les crises de paranoïa et de mysticisme de Riel se sont limitées à la période de 1875 à 1878, au moment où on tentait de l'assassiner. Qu'il ait été fou ou visionnaire, le chef métis aura conservé durant son procès et son séjour en prison une grande sérénité.
Louis Riel vu par les historiens
• En février 1885, le premier ministre John A. MacDonald crée une commission sur les réclamations des Métis. Il refuse cependant d'aborder les problèmes des Métis avec Louis Riel.

• La défaite des Métis à Batoche et la pendaison de Louis Riel ont poussé plusieurs Métis à déménager sur les terres de l'actuelle Alberta.

• Liés par le sang, la langue et la religion avec Louis Riel, environ 50 000 Canadiens français manifestent, le 22 novembre 1885, à Montréal, contre les conservateurs de MacDonald, coupables à leurs yeux de trahison envers Riel et les Métis.

• Au Québec, le chef du Parti libéral Honoré Mercier profite de la baisse de popularité des conservateurs pour prendre le pouvoir en 1887. Sur la scène fédérale, Wilfrid Laurier, chef du Parti libéral voit sa popularité croître à la faveur de ses sympathies envers Riel.

• Louis Riel fut le dernier condamné à mort pour haute trahison au Canada. Sur le territoire canadien, d'autres accusés avaient écopé de la même sentence en 1812 et en 1837.

• Robert Painchaud, historien et cofondateur du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest, meurt en 1978 lors d'un écrasement d'avion, à Terre-Neuve. Les Éditions des Plaines, de Saint-Boniface, ont publié en 1986 son livre posthume, Un rêve français dans le peuplement de la Prairie.
Louis Riel vu par les historiens
Média : Radio
Émission : La Vie quotidienne
Date de diffusion : 4 avril 1978
Invité(s) : Robert Painchaud
Ressource(s) : Lizette Gervais
Durée : 8 min 40 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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Louis Riel vu par les historiens.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.

Les Métis du Canada ont à la fois du sang européen et du sang amérindien. - Radio, 8 min 18 s

« Ni Blancs ni Indiens »

Date de diffusion : 4 avril 1978
Depuis 2002, la fédération nationale métisse (Métis National Council) propose une définition de « Métis ». Pour l'association, un Métis doit s'identifier comme appartenant à cette nation, détenir des ancêtres issus de la nation métisse historique, ne pas être membre d'un autre groupe autochtone et être reconnu comme Métis par sa communauté.

En 1978, un jeune Métis, Roger Sabot, parle de la gêne qu'ont certains Métis à afficher leur origine. Il décrit aussi la façon dont les écoles du Manitoba enseignent la vie du Métis le plus connu, Louis Riel.

Dès le 17e siècle, des familles métisses se forment en Nouvelle-France. Cependant, ce n'est qu'au début du 19e siècle que des Métis se définiront comme un peuple distinct. Installés dans l'Ouest pour faire la traite des fourrures, ils y forment 80 % de la population et parlent surtout le français. Les Métis de l'époque ont souvent un mode de vie nomade. Ils effectuent le transport de marchandises sur des chariots, chassent le bison dans la prairie sauvage et vendent aux traiteurs le pemmican, une préparation de viande séchée.

La pendaison de Louis Riel porte un dur coup aux Métis. Vu comme un traître pour avoir pris les armes contre le Canada, son rôle historique a longtemps été occulté par les institutions officielles. De ce gommage a découlé un sentiment d'infériorité chez plusieurs Métis. Souvent, de jeunes Métis ont renié leurs racines pour adopter la culture eurocanadienne.

Ce mouvement semble s'être légèrement atténué puisqu'en 1981, le recensement de Statistique Canada dénombre 100 000 Métis au Canada alors que celui de 1996 en compte 210 190.
« Ni Blancs ni Indiens »
• Les Métis ont eu de nombreuses appellations. Ils ont porté tour à tour les noms de metchifs, de bois-brûlés, de chicots, de sang-mêlés et de « half-breeds » (pour les Métis d'origine écossaise ou irlandaise).

• La Loi sur les Indiens de 1876 confère un statut de citoyen inférieur aux Amérindiens du Canada et laisse les Métis dans un vide juridique.

• En 1886, le gouvernement canadien accorde une amnistie générale aux Métis ayant participé à la bataille de Batoche.

Le dialecte des Métis, le « méchif » ou « michif », un mélange d'anglais, de français et de langues amérindiennes, s'est perdu au fil du temps. Ce patois se caractérise par un accent particulier, l'usage de mots français obsolètes et une transformation des « é » et des « o » en « i » et en « ou ».

• En 1983, selon Statistique Canada, les Métis ont un niveau de scolarité inférieur à la moyenne canadienne.

• Le drapeau des Métis présente un 8 horizontal blanc sur fond bleu. Le symbole de l'infini y représente l'union de deux cultures distinctes chez les Métis.

• L'étendard métis est le plus vieux drapeau indigène au Canada. Il est brandi pour la première fois en 1816, lors de la bataille des Sept-Chênes, où les Métis de la Compagnie du Nord-Ouest affrontent les hommes de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Presque oublié pendant des décennies, le drapeau métis est officialisé en 1976.

• En 2004, le village de Saint-Laurent forme le dernier bastion métis francophone du Manitoba. Les habitants de ce village, situé à 75 km au nord de Winnipeg, vivent de pêche commerciale l'hiver et d'assurance-emploi le reste de l'année.

• En avril 1979, profitant de la sortie d'une série télévisée sur Louis Riel et de la campagne électorale au fédéral, des Métis occupent les locaux du ministère de la Main- d'œuvre et de l'Immigration pour sensibiliser le gouvernement et la population à leurs problèmes.
« Ni Blancs ni Indiens »
Média : Radio
Émission : La Vie quotidienne
Date de diffusion : 4 avril 1978
Invité(s) : Roger Sabot
Ressource(s) : Lizette Gervais
Durée : 8 min 18 s
Dernière modification :
20 décembre 2004
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« Ni Blancs ni Indiens ».
Les Archives de Radio-Canada.
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Défenseur des Métis et de la langue française, Louis Riel demeure présent dans bien des mémoires de l'Ouest du pays. - Télévision, 10 min 08 sL'héritage de Louis Riel

L'héritage de Louis Riel


Date de diffusion : 7 décembre 1983
La contribution de Louis Riel à l'histoire est célébrée en Alberta, en Saskatchewan et surtout au Manitoba. Chaque année, le 16 novembre, des Métis et des Franco-Manitobains se recueillent devant sa tombe, à Saint-Boniface. La communauté métisse du Canada et les francophones de l'Ouest se réclament tous deux de Riel. En plus d'être un défenseur des droits des aborigènes et des francophones, le chef métis est un des pionniers de l'affirmation de l'Ouest canadien.

En 1983, un reportage du Point s'est intéressé aux causes défendues par Louis Riel.

Les mesures de protection des droits linguistiques et religieux instituées par Louis Riel au Manitoba furent éphémères.

Dans les années qui suivent la création de la province, l'arrivée massive d'anglo-protestants entraîne une diminution de la proportion des francophones catholiques. En mars 1890, le gouvernement libéral du Manitoba cesse de subventionner les écoles catholiques au grand mécontentement du clergé et des francophones de tout le pays. Les Franco-Manitobains ne bénéficieront d'un système d'éducation plus équitable qu'à partir des années 1970.
L'héritage de Louis Riel
• L'Acte constitutionnel de 1982 reconnaît les Métis comme l'une des trois nations autochtones au Canada.

• En mars 1983, la fédération nationale des Métis (Métis National Council), organisme représentant surtout les Métis des Prairies, participe à la première conférence constitutionnelle sur les autochtones afin que les droits des Métis soient mieux reconnus dans la Constitution. Pour pouvoir prendre part à la conférence, l'association a dû menacer le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau d'actions judiciaires.

• La Société franco-manitobaine crée en 1983 le prix Louis-Riel. Cette récompense est remise chaque année à ceux qui se dévouent à la survie du français dans l'ouest du Canada.

• Depuis 1967, à chaque été, une reconstitution historique du procès de Louis Riel est jouée par une troupe de théâtre de Regina. Des spectateurs choisis au hasard jouent le rôle de jurés. Selon les comédiens, 90 % des jurés sont habituellement contre le verdict originel.

• À Batoche, un parc historique national rappelle les évènements de la rébellion des Métis. Le parc abrite le cimetière où sont enterrés une dizaine de Métis ayant succombé au cours de la bataille. Des impacts de balles sont toujours visibles sur les murs du presbytère de l'ancien hameau.

• En 1979, une télésérie présentée aux réseaux anglais et français de Radio-Canada raconte la vie de Louis Riel. Produite au coût de 2,5 millions, elle met en vedette Raymond Cloutier dans le rôle du chef métis.
L'héritage de Louis Riel
Média : Télévision
Émission : Le Point
Date de diffusion : 7 décembre 1983
Invité(s) : Martin Dumont, Thomas Flanagan, Aylmer Gohstkeeper, Mederic MacDougall, Claude Rocan, William Yurko
Ressource(s) : Marc Berthiaume, Gabriel Durocher, Éric Batalla

dimanche 26 avril 2009

Recettes grand-mère

Eliminer les taches :

un plan d’attaque en 10 leçons

Comment nettoyer une tache de graisse ou de peinture ? Quelques remèdes de grand-mère et un peu d’huile de coude permettent de venir à bout des principales catastrophes… Suivez le guide.
Et hop, une tache ! En deux-trois gestes, avec un produit bien choisi, évitez la panique et récupérez vos bêtises. Avec les conseils de Michel Droulhiole, dont le livre Hop ! C’est propre* est une mine de conseils judicieux pour les paresseux du ménage.
1. La peinture
Une petite retouche de peinture sur un meuble, et c’est la moquette qui trinque. Pas de panique : dès que vous constatez les dégâts, épongez la peinture avec un papier absorbant ou un Coton-tige. Si elle est encore fraîche, elle part sans problème avec une éponge imprégnée d’eau. Si elle est sèche, il vous suffit de la gratter, puis de la laver à l’alcool à brûler. Pour les peintures à l’huile, vous aurez par contre besoin de solvant. Dans l’urgence, sachez que le white-spirit et l’essence de térébenthine sont des solvants quasi universels pour la peinture.
2. Le vernis à ongles
Impatiente que vous êtes, vous venez de changer votre petit haut en oubliant que vous venez tout juste de poser votre vernis : c’est la catastrophe assurée ! Si le dissolvant enlève le vernis sur les ongles, il l’enlève aussi sur vos vêtements… à condition de prendre quelques précautions. Assurez-vous qu’il n’altérera pas votre tissu en faisant un test sur une partie invisible (ourlet, couture…). Les tissus en acétate et triacétate, par exemple, ne supportent pas ce produit. Ensuite, posez un papier absorbant du côté de la tache et disposez un peu de dissolvant sur l’envers du tissu. Changez le papier sous le vernis assez souvent jusqu’à ce que toute la tache soit partie.
3. Le chewing-gum
Ce n’est pas la première ni la dernière fois que vous vous asseyez sur un chewing-gum… Et c’est plutôt fâcheux ! Mais avant de vous attaquer à la tache, il faut d’abord enlever le chewing-gum. Pour cela, il suffit de le durcir avec un glaçon. Une fois l’objet du délit enlevé, grattez ce qu’il reste et frottez la tache avec de l’eau ammoniaquée, du détergent ou de l’eau vinaigrée. Rincez à l’eau chaude.
4. Le cambouis
Vous êtes toujours les mains dans le cambouis à bricoler votre vieux vélo… Et voilà votre beau tee-shirt tout taché. D’abord, enlevez le maximum de cambouis en grattant. Ensuite, enduisez la tache de beurre, pour la dissoudre, puis frottez avec une lame de couteau. Il ne restera qu’une marque de gras classique, que vous enlèverez avec de l’eau savonneuse. Vous pouvez aussi utiliser de l’ammoniaque, de l’essence de térébenthine ou du white-spirit. On trouve également de nombreux produits adaptés aux carrosseries automobiles, plus simples d’utilisation… mais plus chers !
5. Le vin
Grand cru ou piquette, la tache de vin est la même. Mais c’est le vin rouge qui pose problème. Première chose à faire : passer la nappe ou le vêtement sous l’eau froide. Si cela ne suffit pas, frottez avec du savon de Marseille à sec ou du liquide vaisselle. La terre de Sommières donne également de très bons résultats. Gare aux mythes des bonnes vieilles recettes : verser du sel dessus n’améliore pas les choses, au contraire. Inutile aussi de verser du vin blanc sur la tache pour la diluer.
6. La graisse
Vous connaissiez pourtant la devise : ce qui frit tache… Le premier réflexe est de nettoyer la marque à l’eau savonneuse. Pour toutes les surfaces dures, le détergent suffit. Par contre, pour les tissus, la terre de Sommières est nettement plus adaptée. Pour le beurre, faites chauffer votre fer à repasser (attention : pas de vapeur et en mode « synthétique fragile ») et placez-le sur la tache au-dessus de quelques épaisseurs de buvard. Pour les autres taches, utilisez du savon de Marseille, à sec.
7. La cire de bougie
Un anniversaire, un dîner en amoureux… et on se retrouve vite avec de la cire sur la nappe. Dans un premier temps, grattez ou brossez la tache. Pour décoller les traces, vous pouvez verser de l’eau très chaude au dos du tissu. Ou employer la méthode du fer à repasser citée ci-dessus. S’il reste une auréole, saupoudrez de terre de Sommières, laissez agir une nuit et brossez.
8. L’herbe
Les enfants adorent se rouler dans l’herbe… Malheureusement pour les parents, ces taches sont coriaces. Aujourd’hui, il existe de nombreux produits pour en venir à bout, de la lessive au détergent… Mais avant de passer par la case lavage, essayez d’enlever les taches avec de l’eau citronnée, alcoolisée, ammoniaquée ou vinaigrée.
9. Le roussi
Regarder la télé ou repasser, il faut choisir. Sinon gare à la tache de roussi sur la belle chemise blanche… Sachez que si la brûlure est trop profonde, le tissu est irrécupérable. Si la brûlure est superficielle, frotte-la à l’eau oxygénée quelques minutes. C’est souvent long et fastidieux… mais efficace. N’employez pas d’eau de javel diluée : cela risque de décolorer la tache mais surtout de faire un trou !
10. Le sang
Vous n’avez jamais été doué pour ouvrir les huîtres ou couper les carottes… Réagissez vite ! Une tache de sang sur un tissu, rapidement passée à l’eau froide, disparaît instantanément. Si la marque est déjà bien incrustée, versez dessus de l’eau salée ou vinaigrée (ou directement du vinaigre blanc pur). L’alcool, l’ammoniaque et l’eau oxygénée fonctionnent bien ainsi que… l’eau additionnée d’aspirine effervescente !

Christelle Assenarre




dimanche 19 avril 2009

Autochtones et VIH/sida

LES ENJEUX

L'augmentation des taux d'infection à VIH et la pénurie de traitements, de soins et de services de soutien adéquats font de la communauté autochtone une population dont les programmes d'éducation, de prévention, de traitement et de soins palliatifs dans le domaine du VIH-sida doivent s'occuper d'urgence.

Une épidémie en pleine croissance

L'épidémie de sida fait plus de ravages que jamais dans la communauté autochtone. Bien qu'en septembre 1996, on avait signalé seulement 332 cas de sida chez les Autochtones du Canada, il est probable que le nombre réel soit beaucoup plus élevé, compte tenu du fait que dans près de la moitié des cas signalés, l'origine ethnique de la personne n'a pas été précisée.

En règle générale, le nombre de cas d'infection à VIH donne un tableau plus précis de l'épidémie que le nombre de cas de sida. Le nombre de cas déclarés d'infection à VIH chez les Autochtones du pays grimpe. Dans les seules provinces de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, de 15 à 26 p. 100 des nouveaux cas d'infection à VIH sont recensés chez les Autochtones.

Les comportements à risques élevés

Certains comportements contribuent à la propagation du VIH chez les Autochtones :

* Le taux élevé de déplacements des Autochtones entre les centres urbains et les régions rurales peut multiplier les risques de propagation du VIH dans les régions les plus reculées.
* Le partage de seringues contaminées pour l'injection de drogues favorise la propagation du virus. La recherche indique que l'infection à VIH frappe plus tôt chez les peuples Autochtones que chez les peuples non autochtones, ce qui est peut-être attribuable à l'utilisation de drogues injectables.
* Les Autochtones sont surreprésentés dans les établissements correctionnels où les détenus sont susceptibles de s'adonner à des activités à risques élevés, notamment l'utilisation de drogues injectables, les activités sexuelles et le tatouage, sans prendre les précautions nécessaires.

Les femmes autochtones

* La proportion de femmes atteintes du sida est plus élevée chez les peuples autochtones que dans l'ensemble de la population. En fait, la proportion de cas de sida chez les femmes adultes autochtones est plus élevée que la proportion de cas chez tous les adultes, hommes et femmes, de la population non autochtone (15,9 p. 100 par rapport à 7 p. 100).

Les jeunes : une génération à risque

Les Autochtones contractent l'infection à VIH à un plus jeune âge que les autres Canadiens. Les statistiques indiquent que 29,8 p. 100 des cas de sida chez les Autochtones sont étés signalés chez des personnes de moins à 30 ans. Étant donné qu'il peut s'écouler une douzaine d'années entre l'exposition au virus et l'apparition du sida, la plupart des jeunes Autochtones ont donc été infectés durant l'adolescence.

Le nombre croissant de jeunes Autochtones qui se rendent dans les grands centres pour y trouver de l'aide représente un lourd fardeau pour les systèmes de soutien. Un nombre important des jeunes Autochtones gais ou bisexuels qui déménagent à Vancouver contractent l'infection à VIH dans les deux années suivant leur arrivée. Les ravages du sida chez les jeunes mettent en danger l'avenir même de toute la communauté autochtone.

Les personnes bispirituelles

Dans la communauté autochtone, c'est parmi les personnes bispirituelles qu'on recense la majorité des cas de sida. Il existe très peu d'information adaptée aux besoins précis de ces personnes. La phobie du sida, l'homophobie, le racisme et la discrimination continuent à avoir des effets importants sur les personnes bispirituelles des régions rurales, des réserves et des villes.

La pénurie de soins, de traitements et de soutien adéquats

La prestation de services aux Autochtones est compromise par le racisme, l'indifférence, le manque de compréhension, l'homophobie et la discrimination liée à l'état sérologique. La pauvreté et d'autres facteurs contribuent à la progression de la maladie et continuent à freiner les efforts de prestation de soins, de traitements et de soutien. Par conséquent :

* un grand nombre d'Autochtones séropositifs vivent dans des logements insalubres et ils ne peuvent satisfaire même leurs besoins les plus essentiels;
* les Autochtones séropositifs sont stigmatises par leur communautés;
* il n'existe aucun continuum de soins pour les Autochtones séropositifs car ceux-ci se déplacent souvent entre les centres urbains et leurs collectivités, et demandent des soins aux deux endroits.

http://www.cdnaids.ca/web/backgrnd.nsf/pages/cas-gen-0110---Fre!OpenDocument&language=french


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Date: 12/02/99







Le traitement du VIH

Recherche et nouvelles

TraitementSida – Une publication phare de CATIE sur les plus récentes percées de la recherche sur le VIH/sida et ses traitements
Nouvelles-CATIE – Bulletins de nouvelles sur le VIH/sida
Essais cliniques liés au VIH recrutant actuellement des participants au Canada

Feuillets d'information et guides

Après avoir reçu un diagnostic du VIH – Ce que vous devez savoir avant tout sur la vie avec le VIH
Vivre avec le VIH: Point de départ - Un guide d'introduction facile à lire sur la charge virale, le compte des CD4 et le maintien d'une bonne santé
La grossesse et le VIH - Voici qu'il faut savoir - Un livret convivial et coloré regorgeant d'informations sur la grossesse et le VIH
Vous et votre santé – Un guide incontournable sur la vie avec le VIH
Programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux d’accès aux médicaments – De l’information sur différents programmes canadiens d’assurance-médicaments

Feuillets d’information

Clair et simple – Information vulgarisée sur les symptômes, les traitements et bien plus
En détail – Tout ce que vous devez savoir sur les symptômes, les médicaments anti-VIH, les effets secondaires, les principales infections, etc.
Feuillets d'information sur les suppléments – Tout ce que vous devez savoir sur les vitamines, les plantes médicinales et les suppléments alimentaires pouvant aider les PVVIH
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Guides pratiques à l’intention des personnes vivant avec le VIH/sida

Un guide pratique de la multithérapie antirétrovirale
Un guide pratique des effets secondaires des médicaments anti-VIH
Un guide pratique des thérapies complémentaires
Un guide pratique des plantes médicinales
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Brochures

Test de charge virale
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Le magazine Vision positive

Un magazine sur la santé et le bien-être à l’intention des personnes vivant avec le VIH. Maintenant offert sous forme de magazine électronique à l’adresse www.visionpositive.ca. Si vous vivez au Canada, vous pouvez recevoir gratuitement la version imprimée de Vision positive chez vous deux fois par un. Pour en savoir plus, composez le 1-800-263-1638 ou envoyez un courriel à info@catie.ca.

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Ressources s’adressant à des communautés spécifiques

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Apprentissage électronique

Présentations multimédias sur le VIH (apprentissage autonome)
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http://www.catie.ca/Fre/Publications/PublicationsIndex.shtml#VisionPositive

mardi 14 avril 2009

Médecine naturelle

Avis d'utilisation

Ceci est à titre d’information. Demander l’avis d’un professionnel si vous avez un doute pour votre santé. Recherche faite par diverses personnes. Bonne lecture.

A

ACHILÉE MILLE FEUILLE

Selon une ancienne légende, Achille, héros grec de la mythologie antique, aurait utilisé pour soigner les blessures de ses ancêtres amérindiens l'utilisaient pour les mêmes raisons. Il existe plusieurs variété d'Achilée qui pousse à peu près où elle veut, mais de préférence sur des terrains secs, où elle parvient à former de véritables colonies. On pense qu'elle est sans doute en majorité indigène à l'Amérique du Nord. Elle pousse surtout dans les pâturages, les pelouses, les bords de chemins et les lieux incultes. Elle est hélas considérée comme une mauvaise herbe. Au Canada, elle pousse d'Est en Ouest, du Labrador au Yukon. Ailleurs, on la trouve au Pakistan, en Italie et en France, et plus près, aux États-Unis. Des légendes orientales rapportent que là où elle pousse, on ne trouve ni loup, ni tigre ni plante empoisonnée. Elle est censée faire briller les yeux... mais aussi l'intelligence.

Dans plusieurs pays d'Europe, l'Achillée a longtemps été une des plantes recherchées, car on lui a attribué pendant des siècles des pouvoirs magiques. Au Moyen-Âge, mis à part son emploi dans les filtres d'amour, elle fut utilisée pour stopper les hémorragies et les saignements de nez. Un peu partout, on lui reconnaît des qualités astringentes et cicatrisantes.

Au Canada, elle a été considérée comme une plante efficace en cas de refroidissements, surtout contre la toux et la fièvre. C'est d'ailleurs pour ces vertus que mon père la ramassait chaque année et la faisait séché au grenier. Elle est utilisée également pour fumer, elle entre dans la composition du Kinni-Kinnick, le tabac autochtone d'Amérique du Nord. Par distillation, on obtient une huile magnifique, de couleur bleutée. Une décoction de ces fleurs appliquée sur le cuir chevelu le renforcent en plus de parfumer la tête. Les fleurs sont souvent utilisées dans les arrangements floraux, et entrent dans la composition de pots-pourris aromatisant le linge et parfumant les bains. Plus prosaïquement, elle sert aussi de matière à rembourrage.
Les fleurs sont souvent utilisées dans les arrangements floraux, et entrent dans la composition de pots-pourris aromatisant le linge et parfumant les bains. Plus prosaïquement, elle sert aussi de matière à rembourrage. De nombreux autres usages en font un élément utile en médecine : en thé, on s'en sert pour soulager les seins douloureux, mais on la déconseille aux femmes enceintes car elle resserre l'utérus et peut provoquer des contractions abaissant le placenta. Elle agit également sur l'aménorrhée et les menstruations. D'une façon générale, on constate ses effets sur le sang et la circulation sanguine : elle tonifie les vaisseaux sanguins, est utilisée pour les hémorragies des poumons, elle influence les conditions thrombotiques associées à l'hypertension. Les décoctions de ses fleurs soignent les ulcères et les maux d'estomac, mais aussi les problèmes de peau et sous-cutanés. On s'en sert comme rince bouche pour prévenir les cancers de la bouche. Mastiquer ses feuilles permet de diminuer parfois les douleurs dentaires.

Recherche: Danielle Robineau



AIL

Nom scientifique
Allium sativum L.

Famille
Liliaceae

Généralités
Autre appellation : Ail commun, thériaque des pauvres

Botanique et géographie
Origine : Originaire d'Asie Centrale cultivé depuis l'antiquité autour du bassin méditerranée où il est naturalisé Description botanique : - Herbe de 20 à 40 cm - Tige cylindrique - Feuille linéaire s'engainant sur la tige - Fleurs blanches ou rosées formant une sorte d'ombelle - Vivace par son bulbe

Parties utilisées
8 Bulbe 9 Diagnose rapide de la drogue : Bulbes : Têtes d'ail composées d'une dizaine de bulbilles (gousse d'ail)

Constituants
10 - Sucres en quantité élevée - Allicine ( acide aminé soufré présent dans le bulbe Alliine + enzyme Alliinase --->Allicine Qui, à l'air ou lors de l'extraction de l'huile essentielle par hydrodistillation, se transforme en disulfure de diallyle (odeur très forte) :ajoènes, cycloalliine, dithiine - fructosane Actuellement des chercheurs ont mis en évidence d'autres précurseurs : Une cycloalliine et une méthylalliine dont la décomposition conduit au trisulfure de méthylallyle

Propriétés
12 - Antiagregant des plaquettes sanguines (disulfure de diallyle, trisulfure de diallyle et trisulfure de méthylallyle) - Fibrinolytique - Antimicrobien, antifongique, vermifuge (allicine) - Hypoglycémiant (allicine et disulfure d'allylpropyle) - Diurétique (fructosane) - Stimulant thyroïdien - Hypotenseur : sympatholytique - antiseptique pulmonaire et intestinal,

Applications
14 justifiées par la pharmacologie : - artériosclérose, Prévention des accidents vasculaires, hypertension : Teinture Gousses : Vermifuge, condiment nébulisat (100mg/gélule, 2 gélules, 3 fois/jour) 15 Huile Essentielle : Maladies infectieuses pulmonaires ou intestinales 18 Médecine vétérinaire empirique : - désinfectant (tiges d'ail, poivre de cayenne brulées) - contre les piqures d'insectes - contre les ulcères de la langue : ail, rue, blanc du poireaux, camphre - coliques suite à l'ingestion d'eau froide chez le bovin : 6 têtes d'ail pilées dans l'urine d'homme, par voie interne - vermifuge : ail, absinthe, tanaisie Médecine vétérinaire ancienne : contre la syngamose des oiseaux : poudre de sabine, ail pilé, asa foetida, gentiane, mélangé à la patée (ou ail pilé dans de l'huile d'olive) Médecine vétérinaire homéopathique : vermifuge complexe

Risques
- contre-indiquée aux femmes enceintes - contre-indiquée en cas de AVK
http://www.hippocratus.com/

Recherche: Gisèle Bourgoin


AIL DES OURS

Nom scientifique
Allium ursinum L.

Famille
Liliaceae

Généralités
Autres appellations : Alliaire, aïl des bois, aïl à larges feuilles

Botanique et géographie
Origine : Europe et Asie, en altitude, bois humides. Description botanique : - Plante herbacée, vivace de 15 à 30 cm. - Bulbe blanc, en fuseau trés étroit. - Tige molle et courte, semi-cylindrique, munie à la base de 2 feuilles lancéolées, longuement pétiolées, molles, à nervures parallèles. - Fleurs en ombelles, blanches, à pétales aigus, étalées en étoiles. Large spathe enfermant l'ombelle. - Fruit : petite capsule renfermant des graines noirâtres. - Odeur épicée d'aïl
Parties utilisées
8 - Feuille - Huile essentielle

Constituants
10 - Flavonoïdes, - traces de prostaglandines A, B et F - glucoside (sinigroside) - isosulfocyanate d'allyle - Huile essentielle 11 Huile essentielle avec de l'alline qui se transforme en allicine

Propriétés
12 - Antibactétienne - Carminative - Antiviral - Hypoglycémiant - Antihypertenseur - Antiagrégant plaquettaire vermifuge

Applications
14 - Traitement des troubles circulatoires mineurs mais aussi - troubles gastro-intestinaux - dyspepsies - arteriosclérose employée sous forme de gélule, en jus, en teinture au 1/5 , feuilles pilées fraiches en cataplasmes (furoncles, abcès, eczéma, dermatoses)

Anecdotes
La plante fraiche sert de condiment, les jeunes feuilles sont comestibles mélées à la salade.
http://www.hippocratus.com/

Recherche: Gisèle Bourgoin


ARTICHAUT

Nom scientifique
Cynara scolymus L

Famille
Asteraceae

Généralités
Autre appellation : Bérigoule

Botanique et géographie
Origine : Espèce sauvage (Cynara Cardonculus) originaire d'Afrique orientale (Ethiopie) Introduite dans le bassin méditerranéen et améliorée pour la culture (Cynara scolymus) Description botanique : - Plante herbacée vivace par sa racine - 1ère année : Rosette de très grandes feuilles (1 m x 0,5) profondément découpées (pennatiséquées) en lobes terminés en pointe, face inférieure blanchâtre, tomenteuses à nervures saillantes - 2éme année : Au centre de la rosette de feuilles une tige cannelée (1 m 50), ramifiée au sommet, portant de nombreux capitules (partie comestible) qui, à maturité, s'épanouissent en donnant de nombreuses fleurs violettes, donnant des fruits (akènes) surmontés d'une aigrette blanche et soyeuse Récolte : Récoltées de préférence la première année ou à la fin de la floraison Séchage rapide et dans de bonnes conditions pour que les feuilles restent vert clair à la face supérieure et blanchâtre à la face inférieure.

Parties utilisées
8 Feuilles sèches 9 Diagnose rapide de la drogue : Feuilles réduites en petits fragments ayant l'aspect d'une masse légère contonneuse gris-verdâtre, saveur très amère. Nervures saillantes à la face inferieure. Vive fluorescence bleue en lumière ultra violette

Constituants
10 Acides organiques : - Acides phénols = (fluorescence bleue de la drogue en lumière UV à 365 nm): Acide caféique estérifiant l'acide quinique ( Ac. chlorogénique, néochlorogénique, cryptochlorogénique, O-dicafeyl1-3 quinique et O-dicaféyl-3,5 quinique Cynarine (principe actif majeur) - Flavonoïdes : (responsables par oxydation du brunissement), dérivés de la lutéoline : cynarosides, scolymosides - Acides alcools : ac. Citrique, ac. glycérique, ac. lactique, ac. glycolique, ac. malique, ac. a hydroxyméthylacrylique et son ester (avec l'hydroxylactone sesquiterpénique du groupe des guaianolides la Cynaropicrine à saveur trés amère, ac. succinique

Propriétés
12 Découle de la synergie de plusieurs constituants chimiques - Cholérétique, Cholagogue, Amphocholérétique(cynarine et ac.caféique) - Laxatif - Diurétique - Stimulant de l'appétit (amertume) - Réduction du temps de narcose induite par le pentobarbital (chez le rat) - Effet préventif de l'athériosclérose - Abaissement du taux de cholestérol plasmatique - Stimule l'action antitoxique du foie - Stimulant oestrogénique (l’acide 1,5-dicaféyl-quinique augmente le débit biliaire et protège l’hépatocyte du tétrachlorure de Carbone) N.B. effet synergique des acides phénols dans l'action diurétique et sur le foie

Applications
14 - Dans les affections hépato-biliaires Infusé : 50 g de feuilles fraîches/litres, Infusion de 15 min, 1 litre/jour N.B. : l'amertume en limite l'utilisation nébulisat : 100mg/ gélule, 1 gélulule, 3 fois/jour Extrait total : 1 à 3 g/jour par voie orale Suc frais : sert après purification à la préparation de divers extraits 18 Médecine vétérinaire moderne : - affections hépatiques et hépatorénales - associé à des acides aminés pour les acétoses du bovin, la fièvre vitulaire, l'oedème de lactation, la toxémie de gestation de la brebis Médecine vétérinaire homéopathique : draineur hépato-biliaire

Risques
- Modification de la perception des saveurs - Effet dermosensibilisant du suc frais

Anecdotes
L'artichaut fait partie de nos plantes médicinales occidentales La partie utilisée en thérapeutique est la feuille de saveur amère et non pas la bractée comestible que nous mangeons habituellement Originaire des régions Méditerranéennes, l'artichaut fut introduit en France à la faveur des guerres d'Italie
http://www.hippocratus.com/

Recherche: Gisèle Bourgoin




AUBEPINE

Nom scientifique
Crataegus oxyacantha L.

Famille
Rosaceae

Généralités
Autres appellations : Epine blanche, Epine de mai, Noble épine, valériane du coeur
Sous-espèces : C.oxyacanthoïdes Thuill., C.monogyma Jacq.

Botanique et géographie
Origine : Europe, Afrique du Nord, Ouest de l'Asie Description botanique : - Arbuste buissonnant ou petit arbre épineux (OXUS = aigu ; AKANTA = épine) - Ecorce lisse, gris clair - Feuilles (vert brillant) : 3 à 5 lobes peu profonds, obtus, finement dentés, pédoncules floraux glabres (C. oxyacanthoïdes) 3 à 7 lobes aigus, écartés, peu dentés, pédoncules floraux velus (C. monogyna) - Fleur : 5 sépales triangulaires 5 pétales blancs, un peu rosés C. acanthoïdes : anthères rouges 2 à 3 styles C. monogyna : anthères noires 1 seul style Floraison d'Avril à Juin - Fruit : drupe rouge, 2 à 3 noyaux ou 1 seul noyau (C. monogyna) N.B. : confusion avec Prunus spinosa L. à rameaux noirs, brillants (épine noire) Récolte : au printemps

Parties utilisées
8 - Sommités fleuries - Huile essentielle 9 Diagnose rapide de la drogue : Fleurs blanc sale ou rose, isolées (recroquevillées, ou groupées en corymbe odorant avec parfois des feuilles à la base Séchage rapide en couche mince

Constituants
10 Acides triterpéniques pentacycliques (ac. crataégolique, ursolique, oléanolique).
Flavonoïdes :
- hyperoside (galactoside du quercétol)
- rhamnoside de la vitexine
- acide caféique et chlorogénique
Leucoanthocyanes (polymères de flavanone) Huile essentielle (faible): aldéhyde anisique (odeur agréable de la fleur fraîche)

Choline
Purines (adénine, guanine...)

Propriétés
12 - Hypotenseur modéré (action sur la concentration cellulaire en Ca++ et inhibition de la Na+/K+-ATPase), diminution de la résistance des vaisseaux périphériques (hypotension légère mais prolongée : chat) - Sédatif nerveux et tranquillisant par les polymères catéchiques, l’apigénine est un ligand compétitif pour les récepteurs benzodiazépiniques centraux, sympatholytique - Activité au niveau myocardique : améliore l’irrigation du myocarde et le débit coronarien (améliore la tolérance du myocarde à une déficience en oxygène) par les polyphénols (proanthocyanidols et flavonoïdes), diminution du rythme cardiaque, amélioration de l’éjection systolique - Inotrope positif, dromotrope positif, chronotrope et bathmotrope négatif (inhibition de l’AMP-cyclique phosphodiestérase) - Spasmolytique des muscles lisses (par les flavonoïdes) - Hypothermisant léger (souris) - Peu toxique - Pas d'accumulation dans l'organisme

Applications
14 - Favorise l'oxygénation du myocarde - Renforce et ralentit les contractions cardiaques - Cardiotonique d'entretien (cure interdigitalique) - Arythmie cardiaque - Coronarites Teinture au 1/5 : - XX gouttes avant chacun des 2 repas, 3 semaines par mois comme hypotenseur (H. LECLER) - XL à L gouttes au coucher comme antipasmodique et hypnotique (H. LECLER) Extrait fluide: 0,5 g 2 fois /jour comme cardiotonique d'entretien 16 18 Médecine vétérinaire moderne : calmant du muscle cardiaque, associé à la ballote fétide pour les crises nerveuses et d'épilepsie médecine vétérinaire homéopathique : même propriétés

Risques
A doses élevées : Risque de dépression respiratoire et cardiaque avec bradycardie Plante allergisante par son pollen

Anecdotes
Si c'est dans le bois de l'aubepine que l'on taillait autrefois les billots des suppliciés, ce sont les sommités fleuries de ces arbres ou arbrisseaux épineux que nous utilisons en thérapeutique. Nous connaissons depuis longtemps les effets diurétiques et astringents des fruits de l'aubepine, mais ce n'est que depuis la fin du siècle dernier que les médecins et pharmacologues ont mis en évidence les vertus régulatrices du muscle cardiaque de cette plante
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Recherche: Gisèle Bourgoin




ALOES OFFICINAL

Nom scientifique
Aloe ferox Miller / Aloe vera L.

Famille
Asphodelaceae

Botanique et géographie
Origine : - Aloès du Cap : Afrique du Sud, régions de Mossel bay et de Fort Elisabeth (province de Cap) - Aloès des Barbades : Afrique du Nord, introduit aux Antilles au 17ème siècle Description botanique : Aloès du Cap : - Tronc de 2 à 3 m de haut - Feuilles en rosette dense, ovales-lancéolées, de 15 à 50 cm sur 10 cm (à la base), épineuse sur les 2 faces et la marge - Fleur rouge écarlate Aloés des Barbades ou Aloès vera L.: - Tronc plus court - Feuilles lancéolées, de 30 à 50 cm sur 6 à 7 cm, épineuse sur la marge - Fleurs jaunes à jaune orangé Récolte : Aloès du Cap : les feuilles externes d'Aout à Octobre, quelques jours aprés les pluies Aloès des Barbades : en fonction de sa culture

Parties utilisées
8 Suc et gel extrait des feuilles

Constituants
10 Principaux principes actifs de l'ALOES : Suc : - Résine 10 à 20% : aloésine, aloérésine - Derivées hydroxyanthracénique : aloïne (= barbaloïne) 15 à 30% (Aloès du Cap = 5-hydroxyaloïne A, Aloès des Barbades = 7-hydroxy-aloïne A et B Gel : - Polysaccharides mucilagineux (mannose, glucose, galactose) - Riche en eau - Amino-acides - Lipides - Stérols - Enzymes

Propriétés
12 Principales propriétés de l'ALOES : Suc : - Stomachique (trés faible dose = 0,02 à 0,06 g) - Laxatif (moyenne dose 0,1 g) - Purgatif drastique (forte dose 0,20 à0,50 g) Gel : - Cicatrisant - Anti-inflammatoire - Immunostimulant - Anti-tumoral - Anti-ulcéreux - Hypoglycémiant - Hypolipémiante

Applications
14 Applications traditionnelles de l'ALOES: Suc : Constipation : prendre le soir pour action le lendemain, poudre (cachets ou pillules = 10 cg comme laxatif, 20 cg comme purgatif Gel : Attention aux risques - Dermatologie : dans les diverses affections de la peau = crevasses, écorchures, gerçures, piqures d'insectes, coups de soleil, brulures suprficielles (peu étendues), erythèmes fessiers, traitement d'appoint adoucissant et antipirigineux - Cosmetologie : composant hydratant de préparation liquides ou pâteuses (produits solaires, de rasage, baumes pour les lèvres, masque, crèmes)

Risques
- A forte dose : toxique, propriétés ocytotoxiques - Contre indiqué aux femmes enceintes, aux hémmoroïdaires, en cas d'occlusion intestinal, d'appendicite, inflamation aïgues, colites ulcéreuses - Suc frais d'Aloès est irritant pour la peau

Anecdotes
Le suc d'Aloès trés amer est appliqué sur le pouce des enfants pour les empècher de le sucer Les aloés officinaux sont principalement répartis en deux groupes : aloé vera, et aloé du cap (Aloe Ferox Miller et Aloe vera L)
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Recherche: Gisèle Bourgoin



ARNICA OFFICINAL

Nom scientifique
Arnica Montana L.

Famille
Asteraceae

Généralités
Autres appellations : Plantain des Alpes, Herbe aux chutes, Tabac des montagnes, Quinquina du pauvre

Botanique et géographie
Origine : Paturages des montagnes françaises, Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées (terrains siliceux); Europe centrale, septentrioniale, orientale (jusqu'en Sibérie) Description botanique : - Plante vivace, tige annuelle de 20 à 40 cm - Feuilles ovales, un peu velues, groupées en rosette à la base - Hampe florale portant 1 ou 2 paires de feuilles opposées, se terminant par un capitule floral jaune-orangé - Capitules étalés, entourés d'un involucre de 1 ou 2 rangs de bractées lancéolées - En périphérie fleurs ligulées allongées jaune-orangées (femelles) - Au centre fleurs tubuleuses orangées (mâles et femelles) - Calice : soies persistantes, s'accroissent avec la fructification - Corolle terminée par 3 dents (fleurs ligulées), par 5 dents (fleurs tubuleuses) - Fruit : akène brun violacé surmonté d'une aigrette (pappus) Récolte : début de la floraison (Juin, Juillet); la dessication doit être trés rapide

Parties utilisées
9 Diagnose rapide de la drogue : - Capitule entiers mêlés de fleurons détachés (jaune orangé), qui sont souvent enchevêtrés par les soies du calice - Odeur aromatique - Saveur âcre, un peu amère

Constituants
10 - Lactones sesquiterpéniques (amertume) : hélénaline et 11 alpha,13-dihydrohélénaline estérifiés par des acides gras à chaines courtes. - Flavonoïdes : hétérosides de l'hispiduline, de la patulétine, du bétulétol, de la spinacétine, de la quercétagétine - Coumarines : ombelliférone, scopolétol - Caroténoïdes (coloration de la drogue) - Huile Essentielle : 0,1 % de consistance pâteuse due à une teneur importante en acide gras : dérivés du thymol mono et sesquiterpènes (alpha phelladrène, myrcène, humulène, delta cadinène, oxyde de caryophyllène)

Propriétés
12 - Anti-inflammatoire - Analgésique - Anti-ecchymotique - Activité inhibitrice sur l'agrégation plaquettaire - Anti-microbien - Antifongique - Cytotoxique - Stimulant cérébral chez traumatisés

Applications
14 Usage interne à employer avec précaution car peut provoquer des tremblements, étourdissements, secousses nerveuses, spasmes, et même accidents mortels à la suite de phénomènes cardiotoxiques Seul l'usage externe peut être prescrit sans surveillance - teinture, pommade etc Usage externe : - Teinture officinale diluée au 1/2 en compresse sur contusions, hématomes, ecchymoses, entorses, foulures (éviter l'application sur les plaies, et au voisinage des yeux et de la bouche et risques d'inflammation et démangeaisons) - Traditionnelement utilisé contre les coups de soleil, les brûlures superficielles, les érythèmes fessiers Homéopathie : résorption des épanchements sanguins et prévention des hémoragies

Risques
Usage interne : - Par voie orale peut provoquer des vomissements, des algies abdominales,des troubles cérébraux et des céphalées, des troubles respiratoires, des expectorations sanglantes, des dysfonctionnements cardiaques (palpitations) et troubles vasomoteurs Usage externe : - Les formes galéniques d'arnica sont allergisantes, et chez les sujets sensibles on observe des réactions croisées avec les Asteraceae et autres espèces à lactones - Eviter l'application des préparations d'arnica sur les plaies, et prés des yeux et de la bouche - l'application sur la peau lésée peut provoquer des dermatites oedémateuses - Un usage prolongé peut provoquer une inflamation, des démangeaisons, un eczéma , et des vésicules ou des nécroses pour les formes les plus concentrées - La teinture officinale non diluée peut provoquer une vésication sur les peaux sensibles

Anecdotes
Jadis les feuilles d' arnica étaient fumées par les montagnards pour lutter contre les toux quinteuses, les bronchites; et les capitules étaient utilisés comme sédatif du système nerveux central ou comme cholagogue.
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AVOINE

Nom scientifique
Avena sativa L.

Famille
Poaceae

Généralités

Botanique et géographie
Description botanique : - Céréale annuelle de 1 m de haut cultivée - Tige mince, creuse, non ramifiée - Feuille linéaire, alterne, étroite, engainante, insérée sur des noeuds renflés - Les épillets mobiles pendent à la fin de la floraison

Parties utilisées
8 Parties aériennes vertes récoltées juste avant la floraison

Constituants
10 - Saponosides triterpéniques (avénacosides) - Silice, Fer, Manganèse et Zinc en très forte proportion (respectivement 39 mg, 8,5 mg, 19,2 mg pour 100 g de poids sec), Si sous forms d'acide silicique, vit B et Calcium - Polyphénols anti-oxydants et flavones - Trigonelline - Amidon, protéines (gluten)

Propriétés
12 - Très nutritive - Fortifiante bien que légèrement sédative (Avena sativa est curieusement stimulante le matin et apaisante le soir) - Neurotonique - Légèrement antidépressive - Les flavones possèdent une action hormonale oestrogénique modérée - Léger effet stimulant thyroïdien et régulateur du sommeil - Renforce les fonctions musculaires durant les entrainements et exercices physiques

Applications
14 - Troubles nerveux et insomnies - Sevrage des intoxications au tabac - Asthénies, états d'épuisement, déminéralisation, convalescences du fait de son exceptionnelle richesse en minéraux - Insuffisance thyroïdienne - En bains locaux ou généraux : prurit, eczéma 18 Médecine vétérinaire moderne : tonique

Risques

Anecdotes
Jadis la paille d'avoine servait à rembourrer les matelas pour éviter les rhumatismes. Stimulante, on la donne aux chevaux avant les courses
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B

BASILIC

Nom scientifique
Ocinum basilicum L.

Famille
Lamiaceae

Généralités
Autres appellations : Herbe aux sauces, Pistou

Botanique et géographie
Origine : Asie cultivé dans toute la région Méditerranéenne Description botanique : - Herbe annuelle en forme de buisson - Plante très aromatique - Tige quadrangulaire, rameuse, légèrement pubescente - Feuille opposée sur la tige : ovale, lancéolée, dentée, vert clair - Fleur : blanchâtre ou rosée avec une corolle à 2 lèvres (une lèvre supérieure à 4 lobes, une lèvre inférieure plus petite à un seul lobe), groupée en longs épis de glomérules

Parties utilisées
8 - Feuille - Sommitée fleurie (frais ou sec) - Fleurs ovallaires et dentées, fleurs en épis de couleur blanchâtre. Odeur et saveur caractéristiques - Huile essentielle de sommité fleurie

Constituants
10 Huile essentielle 11 Huile Essentielle (0,2 à 1 % du poids sec) : - Linalol - Acétate de linalyle - Cinéole - Estragole - Eugénol

Propriétés
12 - Spasmolytique au niveau du tube digestif (anti spasmodique intestinal) - Antiseptique - Eupeptique - stimulant hypophysaire (FSH et LH-) Huile essentielle 13 Huile essentielle : - Antibactérienne moyenne - Antispasmodique puissante - Tonique digestive et hépatobiliaire - Anti-inflammatoire - Antivirale

Applications
14 - Troubles digestifs: infusions : 10 g/l - Alcoolat Vulnéraire : feuilles fraîches 15 Huile Essentielle : - Dysménorrhée - Hépatites virales et congestions hépatiques - Crampes et contractions musculaires - Arthrite, tendinite, rhumatisme - Spasmophilie, anxiété, insomnie - Nausées, aérophagie, flatulence, spasmes digestifs - Céphalées - par voie orale (2 à 3 gouttes, 2 fois par jour) comme antiseptique 18 Médecine vétérinaire moderne : stomachique, tonique

Risques
Irritation des muqueuses Huile essentielle : - contre-indiquée chez la femme enceinte (3 premiers mois) - Emploi sur la peau (risque d'irritation)

Anecdotes
Emploi en condiment : le pistou Emploi aussi en parfurmerie
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BLEUET

S'il y a une baie que les Amérindiens ont consommée en grande quantité et ont préparée d'innombrables façons, c'est bien le bleuet. Les Saulteux le faisaient cuire avec du maïs durant l'hiver ou le aisaient bouillir avec de la graisse d'orignal et divers autres aliments . Les Algonquins en faisaient une sorte de pâte de fruits ou le mangeaient avec du pemmican ou du beurre. Les Micmacs en extrayaient le jus. Même les Montagnais qui, paraît-il, dédaignaient normalement les aliments d'origine végétale, le prisaient. Pendant une certaine période de l'année, il constituait ni plus ni moins que la base d'un grand nombre de leurs recettes. Ils en faisaient notamment une sorte de gâteau déshydraté, extrêmement nutritif et nourrissant. Chez les Kwakwaka'wakw de la Colombie-Britannique, on mangeait les bleuets avec des oeufs de saumon. D'autres les cuisaient dans la bannique. Les Esquimaux les mélangeaient avec une variété de framboise et en faisaient une sorte de crème glacée, appelée " glace des Esquimaux ". Encore aujourd'hui, les Inuits les mangent avec des oeufs de poisson, de la graisse de phoque et du sucre; ou encore ils les mélangent avec de l'oseille et du blanc de baleine. À moins qu'ils ne les servent avec de la nageoire de phoque marinée, c'est selon.

Tant les baies que les feuilles ont été employées, mais leurs propriétés diffèrent sensiblement. Ainsi, seules les baies seraient antidiarrhéiques.La décoction est prescrite le plus souvent à cet effet. Elle se prépare à raison de 3 cuillérées à soupe de bleuets séchés par demi-litre d'eau. Bouillir pendant 10 minutes et filtrer. Selon le docteur Fritz Weiss, le mélange jus de bleuet et fromage quark serait particulièrement efficace contre les diarrhées d'été, les attaques aiguës de diarrhée, voire la dysenterie. Éviter de sucrer le jus.

Attention toutefois : mangé cru et frais, en grandes quantités, le bleuet a exactement l'effet contraire, c'est-à-dire qu'il est laxatif! Pour faire passer la pilule aux enfants, on réduit les bleuets séchés en poudre, on passe cette dernière au tamis et on en fait une décoction qu'on cuira à petits bouillons environ 3 minutes. Il paraît qu'ils aiment bien.

À cause de son astringence, la décoction de bleuets est également utile dans les inflammations de la bouche . On l'emploie en rince-bouche.

Selon le docteur Jean Valnet, la feuille, tout comme la baie d'ailleurs, serait un des plus puissants anticolibacillaires (contre la bactérie E-Coli) actuellement connus, ce qui a été confirmé récemment lorsqu'on a découvert qu'elle était tout aussi apte que la canneberge à soigner la cystite provoquée par la présence accidentelle de E. coli dans l'appareil urinaire, particulièrement dans les premiers stades de l'infection ainsi qu'en prévention chez les personnes souffrant de cystite récurrente.

Elle serait également utile aux femmes souffrant de crampes menstruelles, son pigment ayant un effet relaxant sur les muscles lisses.

Le bleuet pourrait en outre prévenir la dégénérescence maculaire, affection qui frappe 10 millions d'Américains âgés de plus de 50 ans, et qui peut conduire à la cécité. D'ailleurs, on lui attribue depuis longtemps le pouvoir d'améliorer l'acuité visuelle, particulièrement la vision crépusculaire et nocturne.

La feuille est réputée avoir une certaine activité antidiabétique quoique cette dernière soit relativement faible et ne permette pas de se passer d'insuline ou des autres médicaments habituellement prescrits à cet effet. Elle permettrait toutefois d'atténuer les troubles qui accompagnent cette maladie, notamment la rétinite et les angiopathies. Elle augmenterait en outre la résistance des capillaires sanguins (petits vaisseaux ) . Athérosclérose, troubles de la circulation (hypertension artérielle, coronarites et fragilité capillaire ) répondraient bien au traitement.

On peut faire sécher les bleuets au soleil ou, en cas de pluie, au four ou dans un déshydrateur. Par contre, feuilles et racines seront séchées à l'ombre, comme il se doit.

Recherche: Danielle Robineau


C
CAFÉ
Exitant, destructeur de cellules nerveuses et surcharge le foie.

Recherche:Gisèle Bourgoin


CASSIS

Nom scientifique
Ribes nigrum L.

Famille
Grossulariaceae

Généralités
Autre appellation : Groseiller noir, Cacis, cassier, Cassissier, groseillier noir

Botanique et géographie
Origine: Cultivé très largement en Pologne, en Bourgogne pour ses fruits

Description botanique:
- Arbrisseau touffu de 1 m à 1,5 m
- Feuille présentant 3 à 5 lobes à contours triangulaires et à bords dentés, limbe légèrement crêpu, odeur très aromatique à l'état frais (après froissage) s'atténuant à la dessication
- Fleur : corolle plus courte que le calice velu, verte à l'extérieur, jaune-rougeâtre à l'intérieur, très mellifère
- Fruit : baies noires en grappes pendantes, type 5 (proche des rosacées), surmontées par les dents du calice, odorantes, saveur agréable, pulpe donnant un jus violacé

Parties utilisées
- Feuille : récoltée en Juin
- Bourgeon : récolté au début du printemps
- Fruit : récolté à maturité

Constituants
Feuilles et bourgeons
- Flavonoïdes : rutinosides de myrcétol et de quercétol
- Coumarines
- Acide Ascorbique (100 mg/100 g de matière fraîche)
- Anthocyanes (traces)
- Glucosides d'isoquercétol, d'isorhamnétol de kaempférol
- Acides aminés : proline, arginine
- Huile Essentielle 0,75 %:
- terpènes et sesquiterpènes (beta-pinène,cc sabinène, cc caryophyllène, d cadinène)

Fruit riche en :
- Pectine
- Acides organiques : ac. citrique, ac. malique, ac. glycolique etc...
- Acide ascorbique, 200 à 300 mg/100 g

Polyphénols :
- Flavonoïdes (à l'état libre et sous forme d'hétérosides)
- Myrcétol
- Quercétol
- Kaempférol
- Huile essentielle

Propriétés
Feuille :
- Réputée pour ses propriétés diurétique, antirhumatismale
Une étude réalisée en 1977 chez l'animal a montré une action salidiurétique, hypotensive, antihypertensive

Bourgeon :
- Mêmes activités que la feuille
- Anti-inflammatoire (prodelphinidine)
- Cortico-stimulant
- immuno-stimulante
D'après DELAVEAU, les flavonoïdes agiraient selon 3 mécanismes :
ils inhiberaient la libération de l'histamine par les mastocytes alors mieux protégés,ils stimuleraient la sécrétion des catécholamines considérées comme les hormones anti-inflammatoires, ils auraient une action antagoniste sur la catéchol- responsable de l'inactivation de la catécholamine anti-inflammatoire

Fruit :
- Propriété vitaminique C et Propriété vitaminique P (anthocyanosides)
- vasculoprotecteur et veinotoniqueLe fruit améliore la microcirculation et l'acuité visuelle
- Antidiarrhéique (pectines)

Applications
Feuille :
- Traitement de fond des rhumatismes, de la goutte
- Anti-inflammatoire surtout si allergique (le matin de préférence)
- diurétique
Infusion de feuilles 100g/l, 500 ml par jour, Extrait fluide de feuilles une cuillérée à café avant chaque repas, Extrait de bourgeons (gemmothérapie)

Fruit ou extraits de fruit :
- Traitement des troubles circulatoires d'origine veineuse et surtout capillaire (fragilité capillaire), dans la prévention des accidents vasculaires, pour augmenter l'acuité visuelle (meilleure vision nocturne)
- antioedème

En diététique pour la richesse en vitamine C du fruit(gelée, sirop)

Médecine vétérinaire empirique : infusion de feuilles ou fruits mélangés à du miel contre la fièvre du cheval

Médecine vétérinaire moderne : action antitoxique, anti-allergique

Risques
néant

Anecdotes
Au XVIIIème siècle, le cassis était considéré comme « un fruit favorisant la longévité humaine »
Ainsi l'abbé P.BAILLY de MONTARAN écrivit-il :
« Il n'y a personne qui, ayant des jardins, n'en doive planter un grand nombre pour les besoins de la famille »
Les baies de cassis sont utilisées pour les liqueurs (Chanoine KIR : inventeur du célèbre apéritif)
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CHARCUTERIE
Tout ce qui s'appelle charcuterie, n'est pas bon pour l'humain. Elle contient trop de produits de conservation.

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CHOU

Nom scientifique
Brassica oleracea

Famille
Brassicaceae

Parties utilisées
8 Jus cru

Constituants
10 - fécule verte (0.63 p100) - albumine végétale (0.29 p100) - résine (0.05 p100) - extrait gommeux (2.89 p100) - extrait soluble dans l'eau et dans l'alcool (2.84 p100) - sulfate et nitrate de potasse - oxydes de fer - soufre (essence sulfurée)

Propriétés
12 - antiulcéreux avec des résultats très intéressants dans les ulcères gastriques, duodénaux, notamment l'ulcère peptique, - diurétique utile dans les cirrhoses et l'ascite, - un des meilleurs antiscorbutiques, - antianémique par sa richesse en fer, manganèse et cuivre, - antibiotiques, possédant une substance bactéricide (Gram -), - antidiabétique, - action frénatrice de l'activité thyroïdienne.

Applications
14 Hyperthyroïdie : Jus cru de chou : un verre par jour, pendant un mois à renouveler quinze jours par mois, trois à quatre fois par an. En cataplasme tiède : bon pour les douleurs musculaires.
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CONSOUDE
Nom scientifique
Symphytum Consolida Ledeb.

Famille
Boraginaceae

Généralités
Autres appellations : Confée, Consyre, Grande Consoude, Herbe à la coupure, Herbe aux Charpentiers, Oreilles d'ânes, Oreilles de vache, Langue de vache, Pecton

Botanique et géographie
Origine : Europe, Asie septentrioale, France (prés humide, fossés) Description botanique : - Plante herbacée, vivace, à tiges quandrangulaire d'environ 60 cm de hauteur, à poils rugueux - Feuilles ovales, allongées, longuement décurente le long de la tige - Fleurs jaune, rose, ou violet en grappe penchées du m^éme coté (cyme scorpioïde) - Fruits : tétrakènes luisant noirâtre - Rhizome volumineux portant des racines de la grosseur d'un doigt

Parties utilisées
8 racine 9 Diagnose rapide de la drogue : - Coupées en morceaux de 2 cm de long environ - Surface externe noirâtre, sillonée longitudinalement, section blanchâtre - Pas d'odeur - Saveur mucilagineuse

Constituants
10 - Allantoïne - Tanin 5 % - Acides-phénols (ac caféique, chlorogénique) - Mucilage 25 à 30 % (fructosanes) - Inuline - acide lithospernique - Alcaloïde pyrrolizidiniques 0,2 à 0,4 % (lycopsamine, intermédine, symphytine)

Propriétés
12 - Cicatrisant (allantoïne) - Emollient, adoucissant (mucilage)

Applications
14 - Brulure, gerçure, fissure anale, piqure d'insecte, plaie, ulcére : decocté 150 g/l en applications locales, en usage externe - Racines fraiches rapées en application locales sur les brûlres étendues et profondes (H.Leclerc) 18 Médecine vétérinaire empirique : foulure du cheval (infusion per os et bandage avec l'infusion) Médecine vétérinaire moderne : contre les diarrhées du chien Médecine vétérinaire homéopathique : pour la consolidation des fractures

Risques
Par voie orale : - Hepatotoxicité (alcaloïdes pyrrolizidiniques) - Syndromes veino-occlusifs Par voie externe : La commission E (en Allemagne) précise que la peau doit être intacte. Ne pas l'utiliser plus de 4 à 6 semaines, et en cas de grossesse demander l'avis d'un medecin.

Anecdotes
Le nom latin de la plante était Consolida, traduction du grec sympho : réunir, souder
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D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

PAIN BLANC
N'est plus comme dans le temps. Il est dépourvu d'éléments nutritifs et malheureusement, il fait épaissir le sang en plus d'occasionner l'obésité. Il contient du gluten et beaucoup de personnes ne tolèrent pas cette substance qui irrite le système digestif. Il est préférable de prendre de la farine blanche enrichie. On peut employer d'autres farines moins néfastes comme le sarrazin (une des meilleurs), de maïs, de blé (attention aux allergies causé par le blé).

Recherche: Gisèle Bourgoin



PLANTAIN ou (le pas du blanc)

Par voie interne, on dit que le plantain est un excellent purificateur du sang, des poumons et de l'estomac. Il soignerait l'hémophilie, la diarrhée, la dysenterie, les retards dans le développement chez l'enfant, la tuberculose, les bronchites chroniques, la pharyngite, la laryngite, les néphrites. Les graines ont été employées avec succès dans les hémorragies utérines et celles du poumon. Elles sont aussi employées pour leurs propriétés diurétiques et éliminatrices de l'urée, de l'acide urique et des chlorures - les déchets de l'organisme, quoi! En outre, parce que les graines sont tellement nombreuses, ils les considéraient comme un symbole de fertilité et croyaient que leur cueillette favorisait les grossesses.

En usage externe, on s'en est servi contre les conjonctivites, l'inflammation des paupières, les plaies, coupures, ulcères de jambe, gingivites, dartres, dermatoses croûteuses, pertes blanches. Ainsi que contre les morsures de vipères et les piqûres d'insectes. Les vipères étant rares sous nos climats, c'est contre les piqûres d'insectes qu'on l'apprécie tout particulièrement chez nous. Piqûres d'abeilles, de guêpes, de frappes-à-barres, de brûlots, de maringouins et, par temps orageux, de mouches domestiques ou de coccinelles, qui oui, peuvent vous mordre sauvagement sous l'effet de la pression atmosphérique. Pour soigner toutes ces petites blessures, il suffit de froisser quelques feuilles pour que la sève puisse entrer en contact avec la peau et de les appliquer directement sur la partie touchée. Le soulagement est quasi instantané. Je ne sais pas pour les morsure de vipères mais pour les piqûres de guêpes ça marche .

On affirme, en outre, que les feuilles froissées et appliquées sur les lésions causées par l'herbe à la puce, les guérissent. C'est un excellent antibiotique naturel en cataplasme sur un clou (furoncle) ou encore une blessure infectée.

Mon père m'avait dit après que je me soit éraflé les genoux en tombant de bicyclette : " Tu prends une feuille de plantain, tu la " liches " et tu la colles sur le bobo." Et voilà un pansement de fortune qui ne passerait peut-être pas le test de l'inspection sanitaire, mais qui est réellement efficace.

Recherche: Danielle Robineau



PLANTES MÉDICINALES

Les plantes constituaient un élément important de la médecine autochtone et le sont encore. Le traitement des maladies et leur prévention se faisaient par des spécialistes des plantes. Bien que l'administration de remèdes à base de plantes était parfois associée au rituel et à la « magie », et que dans de nombreuses cultures, le traitement par les plantes et la magie étaient pratiquement inséparables, les spécialistes n'étaient pas nécessairement des CHAMANS qui invoquaient les pouvoirs surnaturels pour la guérison. Il existait parfois des organisations spirituelles et des traitements particuliers, comme la MIDEWIWIN des Ojibwés, grande société de médecine qui transmettait, au moyen de stages, la connaissance du rituel et des plantes pour traiter les maladies.
Plus de 500 plantes étaient employées en médecine autochtone. Elles étaient administrées sous forme de tisanes, de préparation à mastiquer ou à avaler, de cataplasmes, ou d'inhalations. Il existait aussi une variété de moyens d'application plus originaux comme de verser une préparation dans l'oreille d'un patient. Toutes les parties de la plante, seule ou en combinaison avec d'autres HERBES, pouvaient être prescrites.

Bien que les traitements par les plantes des autochtones aient été soit rejetés comme superstition soit adoptés comme panacée, une évaluation objective faite par les autorités médicales indique que le traitement de certains malaises (p. ex. blessures, lésions cutanées, problèmes gastro-intestinaux, toux, rhumes, fièvre et rhumatisme) étaient rationnels et efficaces. Dans beaucoup de cas, les éléments pharmacologiques des plantes ont une corrélation avec l'utilisation qu'en faisaient les autochtones. Un exemple célèbre est la guérison des compagnons de CARTIER du SCORBUT pendant l'hiver 1535-1536. Ils furent traités par les IROQUOIS

une tisane à base de conifère riche en vitamine C (probablement du thuya occidental).

Dans le cas d'autres plantes, « l'élément rituel » ou « magique » était peut être plus important, par exemple, l'utilisation de plantes à épines comme agents protecteurs pour chasser les « esprits » associés à la maladie ou à la mort. Cette approche était probablement efficace pour les maladies psychosomatiques, et pouvait aussi améliorer la condition des patients souffrant de malaises physiques. Les praticiens autochtones savaient sélectionner les plantes médicinales, les préparer et établir les dosages. Il est à noter que de nombreuses espèces utilisées comme remèdes sont très toxiques et ne doivent être employées que sous la surveillance d'une personne qualifiée.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/
Recherche: Réjean Auger



Q

R

S

SAPIN (Vertus thérapeutiques)

Les Amérindiens utilisent depuis toujours le sapin pour de multiples usages: les branches comme litière chasse insectes, comme tapis du sauna amérindien, les rameaux en tisane, en fumée purificatrice et la gomme comme colle pour le tepee , comme diachylon sur les plaies , comme remède contre la toux ( tisane des rameaux) et contre les cystites ou infections de la vessie.

Ce sont les Amérindiens qui ont enseigné aux colons les vertus du sapin baumier et, très vite les Jésuites l'envoyaient en Europe à la tonne comme remède contre la tuberculose . Même le plus gros distributeur de gomme de sapin du Québec, Mr.Fortin de Baie-St-Paul m'a confié qu'il s'était inspiré du savoir de Mr.Robertson de Pointe bleue, ancien Grand chef Montagnais, dont la fille est mon estimée amie.

On utilisait la gomme de notre sapin baumier, spécifique au Québec et exportée dans le monde entier, aussi comme diluant à peinture ,comme vernis pour les instruments de musique et même comme matière première des lentilles des outils de précision optique .

Le plus gros collecteur distributeur en exporte toujours dans le monde entier, l'huile essentielle de baume du Canada aussi est très renommée pour sa qualité et ses spécificités, on vient même d'y découvrir une molécule particulière, l'alpha humulène, qui combattrait les tumeurs cancéreuses.(sans oublier les vitamines A et C, L'acide abiétique, les mucilages et terpènes de l'huile essentielle riche en acétate de bornyle, alpha et bêta-pinène et en limonène , entre autre…)

Utilisations diverses :

On peut manger crues les jeunes pousses terminales du printemps, les faire bouillir 3mn en décoction (une cuillère à thé par tasse) ou séchée pour les tisanes anti-grippe, digestive,calmantes, source de vitamine C).

On peut aussi utiliser les rameaux de votre sapin de Noël ( 2-3 grammes par tasse ou 10 rangées d'aiguilles) bouillies en tisane comme tonique général, laxatif modéré et pectoral (toux, bronchite )

On peut faire brûler une branche comme encens ou les aiguilles séchées sur du charbon (attention aux étincelles!) ou en laisser une branche verte dans sur la sortie d'air chaud dans l'auto pour la parfumer , sinon en coudre dans une pochette de tissu fin , pas mal mieux que les petits sapins en carton , à renouveler chaque mois pour plus d'arôme.

Faire bouillir une bonne branche (150 grammes ) dans un gros chaudron de quatre litres d'eau pour embaumer la maison avant les veillées ou en cas de grippe, dégager les sinus et poumons et peut aussi s'ajouter au bain ( calmant, antisudorifique , pectoral , stimulant des surrénales)

La gomme-résine de sapin , comme l'huile essentielle d'ailleurs , aide à supprimer l'envie de fumer et nettoie les poumons , désinfecte les plaies et supprime les verrues , est laxative et vermifuge , calme les nerfs et fortifie les glandes surrénales , désodorise l'air et la sueur , aide à protéger les poumons contre la pollution et favorise le sommeil .

Elle s'utilise pure ou pur diluée dans l'alcool ou l'huile , les deux solvants de la gomme sinon en interne en gélule , il faut la prendre après les repas car elle peut être indigeste.

La gomme se recueille avec un picoué ou gommeur et se retrouve dans de nombreuses forêts du Québec et est commercialisée dans les magasins naturels ou certaines pharmacies, pure, en gélules, en sirop, bonbons ,onguents etc…

Conclusion :

Le sapin est l'arbre le plus utile et vénérable de nos contrées nordiques, il mérite bien son titre de « roi des forêts « et se doit d'être protégé, surtout les adultes semenciers, hélas, de plus en plus rares et menacés, comme hélas, nos plus vieilles forêts !

Recherche: Mme Gisèle Bourgoin

Source:
http://www.culture-amerindiens.com/



SOUCI DES JARDINS

Nom scientifique
Calendula officinalis L.

Famille
Asteraceae

Généralités
Autre appellation : fleur de tous les mois

Botanique et géographie
Description botanique : - Plante herbacée annuelle de 0,30 à 0,50 m, cultivée - Tige anguleuse, velue, ramifiée - Feuille oblongue, spatulée - Capitules orange vif Récolte : - Au cours de l'été, au fur et à mesure de la floraison

Parties utilisées
8 Fleur mondée 9 Diagnose rapide de la drogue : - Facile à reconnaître - Couleur orange vif persistante absence d'aigrettes plumeuses insérées a côté des fleurs sur le capitule (différence avec l'Arnica) Conservation : - En récipient bien fermé, à l'abri de la lumière, dans un local frais et aéré - Proscrire les emballages en matières plastiques

Constituants
10 - Huile Essentielle - Flavonoides (hétérosides de l'isorhamnétol) - Composés triterpéniques (alcools libres, saponosides) - Caroténoides très nombreux - Principe amer (calendine) - acides phénols : ac salicylique, caféique - tanins - lactones terpéniques - gomme, mucilage

Propriétés
12 - Antibactérien, antifongique, - Cholérétique - Stimulant oestrogénique - anti-inflammatoire - anti-oedémateuse - hypolipémiante, - expérimentamement démontrée : hypocholestérolémiante, sédative, hypotensive, immunostimulante, antivirale, antitumorale Associations usuelles : Hydrastis, Phytolacca

Applications
14 Confirmés par l'usage : - Cicatrisant, anti-inflammatoire, Vulnéraire (voie locale) Teinture au 1/5 dans l'alcool à 90 p.cent V/V : utilisée pure ou diluée; entre dans des spécialités pharmaceutiques - Sudorifique, antispasmodique, cholérétique (voie orale): Infusé (10 g/litre; infusion de 15 min) : 500 ml/jour Teinture : 1 à 2 g/jour 16 Justifiés par la pharmacologie : - Traitement des brûlures superficielles et des piqûres d'insectes (voie locale) - Cholérétique (voie orale) Restriction d'utilisation : - Cycle menstruel, contraception, grossesse, allaitement : Drogue réputée emménagogue 18 Médecine vétérinaire empirique : toux et jetage chez les ruminants : suc des fleurs en instillations nasales Médecine vétérinaire moderne : anti-inflammatoire, antiseptique, cicatrisant, anti-spasmodique Médecine vétérinaire homéopathique : antiseptique voie externe - pour les piqures, les plaies nettes, les brûlures : huile d'olive, eau de chaux, teinture mère de calendula en portions é

Risques
attention oestrogénique : interdite pendant la grossesse
http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin



SUCRE BLANC
Excitant et déminéralisant. Un vrai déchet toxique. On pourrait le remplacer par le sucre de canne, le miel , le sirop d'érable que nos ancêtres employaient souvant, le fructose que l'on trouve dans nos épiceries. Il faut mettre moins de fructose (1/3 équivalant à une cuillère à thé de sucre.

Recherche: Gisèle Bourgoin


T
THÉ
Excitant, destructeur de cellules nerveuses et surcharge le foie

Recherche: Gisèle Bourgoin



THÉ DU LABRADOR 

On connaît peu d'usages médicinaux au thé du Labrador. Par voie externe, on l'a employé contre les poux, la gale, la teigne et autres maladies de la peau, y compris la lèpre. Dans ce dernier cas, on le prenait également par voie interne. On a découvert qu'il était antioxydant (pas étonnant, avec l'arôme qu'il dégage!). Enfin, on a réussi, avec son huile essentielle, à guérir l'encéphalite de la taïga, maladie infectieuse transmise par les tiques ou les moustiques.

Considéré comme un stupéfiant léger, on l'a prescrit contre la coqueluche, la dysenterie et les affections de la vessie. Dans certaines nations amérindiennes, les femmes en prenaient trois fois par jour à l'approche de l'accouchement, histoire de faciliter leur travail. On a également prisé les feuilles réduites en poudre pour soulager le mal de tête.

On retrouve une bonne partie de ces propriétés dans son huile essentielle qui est considérée comme anti-inflammatoire, antispasmodique, antibactérienne, décongestive et possiblement antitumorale. Ce serait aussi un draineur hépatique et un régénérateur des cellules du foie. On s'en est servi pour soigner les intoxications hépatiques d'origine circulatoire, l'insuffisance hépatique, les séquelles d'hépatites virales, les entérites, les néphrites toxémiques ou microbiennes, la gravelle, la prostatite infectieuse, les adénites Enfin, on s'en est également servi pour soigner les allergies chez les hypersthéniques (c'est-à-dire chez les personnes dont certains tissus ou organes réagissent de façon disproportionnée, ainsi que les insomnies, la nervosité, le spasme du plexus solaire, le déséquilibre thyroïdien.

Recherche: Danielle Robineau



U

V

VINAIGRE DE CIDRE DE POMME
Une petite merveille, c’est un anti-oxydant. Il aide a la perte de poids (1c. a the a tous les matins dans de l’eau ou du jus). Il est aussi diuretique.

Recherche: Gisèle Bourgoin